lundi 23 décembre 2013

Au revoir, M. Pavageau



par ses élèves de Bourgneuf-en-Mauges

De 1950 à 1975, Claude Pavageau a été instituteur à Bourgneuf-en-Mauges où la « carte scolaire » était un peu particulière. Toutes les familles envoyaient leurs filles à l'école catholique privée et leurs garçons à l'école publique ; c'était comme ça et bien peu y trouvait à redire. Le fils de la directrice de l'école privée suivit les classes de M. Pavageau comme tous les autres. Aujourd'hui, les plus anciens élèves de ces années ont plus de 70 ans, les plus jeunes moins de 50. Pendant un quart de siècle, des oncles et des neveux, six frères d'une même famille se sont assis sur les bancs de l'école jouxtant la mairie.
Chaque génération, chaque classe même, a bien sûr ses propres souvenirs de l'école primaire, pour les plus anciens: la préparation au certificat d'études ; pour les plus jeunes : le passage de la journée de

vendredi 13 décembre 2013

LE NUMERO 106 EST PARU

Retrouvez le tout dernier Anjou Laïque avec au sommaire :

- Les rythmes scolaires
- La retraite des femmes
- Portrait : Marc Beluet
- Le Lenin café
- Les angevins et la guerre d'Espagne
- Les conseils de la librairie Contact
- Les délires de Nono
- La taxe carbone

mercredi 11 décembre 2013

Les Revendications de la bourgeoisie angevine en 1614

L’idée de réunir des Etats Généraux (E.G) ressurgit de façon récurrente : E.G. de l’environnement, E.G. de la santé, E.G. de la gauche… Vastes consultations sans a priori, sauf à vouloir faire du neuf à partir des crises du présent. 1789 est la référence intellectuelle et politique. Or les Etats Généraux de 1789 ne furent que les derniers d’initiatives royales depuis 1302.

Les avant-derniers furent ceux de 1614, convoqués par Marie de Médicis, l’incompétente régente du jeune roi Louis XIII, cela dans un contexte de troubles. En 1613, des révoltes mobilières se multiplient.
L’Anjou subit maints pillages, ce qui entraînent

lundi 9 décembre 2013

Des événements sportifs internationaux (ESI) qui deviennent célèbres pour …

L’exploitation des travailleurs, les atteintes à l’environnement, aux droits et libertés.

Les préparatifs pour la coupe du monde (CM) de football en 2014 et les JO de 2016 au Brésil, les JO de Sotchi en Russie en 2014 et de la CM au Qatar de 2022 révèlent à nombre de responsables et au grand public des aspects inacceptables ; d’ores et déjà  ils suscitent des contestations[1].

Ces événements (ESI) représentent des investissements[2] de plus en plus importants qui se soldent, le plus souvent, par une  socialisation des coûts et une privatisation des bénéfices. La question de la décroissance (des coûts) de ces événements est posée, alors que d’autres besoins sociaux sont non satisfaits ou insatisfaits (santé, éducation, sport pour tous,…).

Ce qui fait actualité concerne les expulsions de populations comme les conditions d’exploitations des travailleurs construisant les équipements. Le plus scandaleux

samedi 7 décembre 2013

Coût du Capital, la question qui change tout*

Ce titre* d’un article paru dans le monde diplomatique de juillet 2013 fait la synthèse d’une étude scientifique réalisée par le Clersé (Centre Lillois d’études et de recherches sociologiques et économiques) sur « le coût du capital et son surcoût ».
Cette étude nous rappelle que la question de la compétitivité est un jeu à somme nulle. Ce que l’on gagne en part de marché correspond à une perte pour un autre pays (à l’intérieur et à l’extérieur de l’Europe) et donc au bout du compte c’est « la terre qui a un problème de compétitivité »[1]. Ou inversement si tout le monde est compétitif avec toutes ses conséquences sociales, on n’est pas plus avancé dans ce système de concurrence de tous contre tous.
Mais surtout ce dont souffre la France, c’est d’un coût du capital prohibitif passé sous silence et non un problème de supposé surcoût du travail.

Les auteurs de cette étude ce sont intéressés à

vendredi 6 décembre 2013

Plus jamais ca?

Aujourd'hui, l'Anjou est une terre d'accueil où l'on croise beaucoup de gens venus des cinq continents, principalement d'Afrique et d'Asie et qui ne créent, à lire la presse locale, aucun problème à personne. Au contraire, ils donnent un nouvel air à la ville pour le XXIème siècle..
Donc, pas de signe de racisme manifeste, sauf que récemment une petite fille mal éduquée secoua "une banane pour la guenon" à l'intention de Mme Christiane Taubira dans les conditions que chacun sait au pied du Palais de Justice d'Angers lors d'une manifestation nettement réactionnaire; un geste insupportable qui