mardi 7 novembre 2017

Argumentaire : pour un collège public à Beaupréau

Vendredi 10 novembre 2017, rassemblement devant le Conseil départemental à 9h 30 contre une nouvelle sectorisation scolaire dans les Mauges. Proposée par le Conseil départemental, elle n’envisage plus la construction du collège public de Beaupréau

Argumentaire : pour un collège public à Beaupréau

Le président du Conseil départemental refuse obstinément de créer un collège public à Beaupréau-en-Mauges, commune nouvelle de 23 000 habitants de Maine-et-Loire Il est pourtant patent qu’une organisation rationnelle de l’enseignement public entre les communes nouvelles des Mauges rurales implique un collège public à Beaupréau en Mauges. Bien qu’il sen défende, la raison du refus du Conseil départemental est idéologique. Il veut à Beaupréau-en-Mauges protéger les effectifs des deux collèges privés qui y sont implantés.
Le président du Conseil départemental, tenant du libre choix de l’école pour favoriser l’implantation d’établissements privés, l’ignore lorsqu’il peut profiter à l’enseignement public.
Le seul moyen pour que le Conseil départemental n’abuse pas de ses compétences en matière scolaire  pour défavoriser l’enseignement public est l’intervention de l’État. C’est possible. Il suffirait d’appliquer les articles R 211 3 et L 211-3. Du code de l’Éducation. Le premier article permet de mettre en demeure la collectivité territoriale d'inscrire la dépense d’investissement relative à la construction. Le deuxième, en cas de refus de la collectivité territoriale, spécifie que l’État peut créer des établissements du premier et second degré « dont la propriété est transférée de plein droit à la collectivité territoriale compétente », contre un remboursement obligatoire évidemment.
Ces deux articles du code l’Éducation découlent de l’article L 141 1 qui stipule que  « l'organisation de l'enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l'État ».

Une longue histoire
Depuis maintenant 45 ans des parents d’élèves, des collectifs laïques demandent qu’il soit mis fin au

TRIBUNE LIBRE - ARSINOE : une ex-commandante de gendarmerie caution d’un groupe ésotérique



ARISINOE est une association bien singulière à laquelle Anjou Laïque s’était déjà intéressée dans son numéro 115 (téléchargeable dans le bandeau supérieur du blog > anciens numéros). Implantée en Maine-et-Loire, ARSINOE est aussi un personnage de la mythologie égyptienne, dont l’acronyme signifie ici, un "Autre Regard Sur l'INceste pour Ouvrir sur l'Espoir". L’objet de cette association est de "prend(re) en compte la victime, le parent incestueux et la famille" pour, après jugement, rapprocher les jeunes victimes de leur bourreau (sic).
ARISINOE est née fin 2001, dans la foulée immédiate de la triste affaire des sœurs Liaigre que leurs parents proposaient à des prédateurs sexuels. Prédateurs liés selon les déclarations de l’aînée des trois sœurs au journal télévisé de TF1 à "la secte Martiniste", un mouvement se référant également aux mythes de l’Egypte ancienne [1].
ARSINOE s’est rapprochée, sous couvert d’altruisme et de résilience, des cercles de pouvoirs (justice, santé, politique, église catholique), aidée aussi en cela par la caution de quelques psychiatres de la scène médiatique nationale.
Pointée par l’Assemblée nationale
Dès 2006, ARSINOE s’était fait suffisamment remarquer pour