lundi 3 décembre 2012

1848 : la première élection présidentielle

Le 10 décembre 1948, à la suite «d'un immense quiproquo» (Victor Hugo), Louis Napoléon Bonaparte était élu président de la IIème République, en recueillant les 3/4 des suffrages exprimés, avec 73,6% des voix en Maine et Loire.
«C'est un crétin que l'on mènera» avait pronostiqué Adolphe Thiers, en mettant à son service le parti de l'Ordre (ordre social bien entendu) seule formation politique réellement structurée à l'époque.
Le journal angevin, le Démocrate de l'Ouest ne s'était pas trompé lui : la France vient de se donner un maître écrivait-il. Et en effet, deux ans plus tard ce «dindon qui se croyait un aigle» mettait

samedi 1 décembre 2012

Un autre regard : Samir Amin et le printemps arabe

Samir Amin est probablement l’un des penseurs arabes actuels les plus influents. Il est l’auteur d’une œuvre majeure sur la critique de la globalisation à laquelle il a consacré depuis plus d’un demi-siècle, un grand nombre d’ouvrages et d’essais.

Dans cette œuvre prolifique, l’économiste égyptien a consacré une bonne partie à l’analyse du Monde arabe et de la crise ouverte avec l’échec des nationalismes au pouvoir et la transformation de ces régimes en des dictatures corrompues. Samir Amin s’est attaqué particulièrement aux programmes d’ouverture et de libéralisation mis en place par la plupart des pays arabes à partir du début des années 1980 et a été l’un des premiers à souligner leurs limites et leur incapacité à initier une nouvelle dynamique de croissance et une nouvelle Nahda arabe.

On était alors curieux de