mardi 18 avril 2017

LES PRÉSIDENTS DE LA RÉPUBLIQUE

DEUXIÈME RÉPUBLIQUE :
Louis Napoléon Bonaparte (1859-1861)
Apparaissait comme le plus républicain des candidats avant qu'il n'organise un coup d'état à son profit. Il fut élu au suffrage universel et essentiellement par les ruraux.

TROISIÈME RÉPUBLIQUE :
Après la chute de l'Empire de Napoléon III, à l'issue de la guerre avec la Prusse, la République est proclamée par des manifestants parisiens.

Adolphe Thiers (1871-1873)
Il a été nommé « Chef du pouvoir exécutif de la France ». Un tiers économiquement libéral, un tiers ultra réactionnaires (il réprima dans le sang la Commune de Paris en 1871, un tiers républicains. Il fut renversé par une majorité parlementaire royaliste.

Mac Mahon (1873-1879)
On mesure son intelligence politique lorsqu'il s'écria

jeudi 6 avril 2017

Histoire (nouveau programme)

Le nouveau programme d'histoire de primaire tel qu'il est annoncé, me laisse très perplexe. « Produire en France », ainsi commencent les chapitres 1, 2 et 3. Qu'est-ce que cela recouvre ? Par ailleurs ce programme manque de cohérence grâce à de fâcheux oublis générés par une chronologie à trous : on passe allégrement de 1870 en France, à la première guerre mondiale en ignorant tout des aléas de la France jusqu'en 1914. La politique interne et externe se trouve escamotée. Même chose pour cette malheureuse Troisième République jusqu'en 1940 (le Front Populaire et les problèmes internationaux auxquels la France est confrontée se trouvent en partie escamotés). Et rien sur les conséquences et le bilan de la première guerre mondiale sur la naissance de l'URSS, puis la montée du fascisme en Europe. De même dans le programme annoncé ne figure ni Vichy, ni la Quatrième République et ses problèmes (Indochine en particulier). Et rien ne se passe apparemment dans le monde avant la chute du mur de Berlin (Corée, Vietnam), mouvement d'émancipations anti coloniaux, Israël et le monde arabe...). Et que s'est-il passé en 1958 et en 1968 ? Ce programme ne me paraît pas susceptible de favoriser la formation, la réflexion, des futurs citoyens.
J. P. Brachet

mercredi 5 avril 2017

Un théologien catholique président de l’Université de Strasbourg: une atteinte à la liberté de conscience, de recherche et d’enseignement


PAR UFAL LE 15 DÉCEMBRE 2016



L’UFAL dénonce l’élection du professeur de théologie catholique Michel Deneken à la présidence de l’Université PUBLIQUE de Strasbourg.



Si rien ne paraît empêcher un prêtre d’exercer des fonctions publiques dans l’enseignement supérieur, encore faut-il qu’il ait les qualités et diplômes requis — ce qui fut le cas d’illustres savants, en astrophysique, biologie, ou préhistoire, notamment. Or Michel Deneken ne peut se prévaloir que de ses diplômes en théologie catholique, et d’un titre de professeur d’université, qu’il ne doit qu’au cadre unique et dérogatoire de la « faculté de théologie catholique de Strasbourg ». Cet établissement, seul exemple en France, est intégré à l’Université publique de Strasbourg grâce au « statut local des cultes » d’Alsace-Moselle. L’UFAL milite pour que le Concordat, survivance d’un autre âge, atteinte permanente à la liberté de conscience et à l’égalité des citoyens, soit aboli et le « droit local des cultes » harmonisé avec le droit commun de la République laïque.


La faculté de théologie catholique de Strasbourg délivre notamment des « diplômes en droit canonique » (reconnus par les accords France-Vatican de 2008 que l’UFAL a dénoncés). Or ce « droit » strictement privé ne s’applique qu’à l’intérieur de l’Église catholique, et ne peut qualifier que ses prêtres et ses agents laïcs. Il n’a aucune valeur d’intérêt général. Fondé sur des dogmes spirituels particuliers et placé sous le contrôle idéologique de la hiérarchie ecclésiale,

mardi 4 avril 2017

Courrier des lecteurs : Article sur le protectionnisme

Chers camarades,

Je viens de lire dans le numéro de décembre 2016 un article de Bernard Cassen intitulé : "prononcer le mot protectionnisme sans rougir".
Il y a quelque chose de vrai dans ce titre : le protectionnisme n'a rien de rouge, bien au contraire. C'est même une idéologie réactionnaire qui a plongé l'humanité dans deux guerres mondiales. Le mouvement ouvrier, à l'époque où il était authentiquement socialiste et communiste l'a toujours combattu avec force. Et il faut beaucoup de contorsions théoriques pour lui trouver aujourd'hui encore des vertus progressistes.
Dans le manifeste communiste, Marx et Engels écrivaient à propos du système capitaliste : "Poussée par le besoin de débouchés toujours nouveaux, la bourgeoisie envahit le globe entier. Il lui faut s'implanter partout, exploiter partout, établir partout des relations". Ils ajoutaient : "au grand désespoir des réactionnaires, elle a enlevé à l'industrie sa base nationale. (…) A la place des anciens besoins satisfaits par les produits nationaux, naissent des besoins nouveaux, réclamant pour leur satisfaction les produits des contrées et des climats les plus lointains. A la place de l'ancien isolement des provinces et des nations se suffisant à elles-mêmes, se développent des relations universelles, une interdépendance universelle des nations."
Après un conflit aigu entre les propriétaires terriens, partisans du protectionnisme, qui refusaient l'importation du blé américain et les industriels, en plein essor et sans concurrents, qui réclamaient au contraire le libre-échange, la Grande-Bretagne devint en 1846  et pour des décennies la championne