Cécile
Chène syndicat de l’enseignement professionnel FSU
Malgré l'annonce gouvernementale de la
priorité donnée à la jeunesse et le fait que 700
000 jeunes soient scolarisé-es dans cette voie (¼ en CAP et ¾ en
Bac Pro) soit 1/3 de la jeunesse lycéenne,
les
élèves et personnels de l'enseignement professionnel public n'ont
pas bénéficié depuis le début de ce quinquennat de mesures
ambitieuses pour permettre d'améliorer leurs conditions d'études et
de travail.
Pour
exemple, la formation des PLP n'a fait l'objet d'aucune réflexion
ministérielle, le bac pro 3 ans toujours décrié par la profession
n'a pas suscité de bilans objectifs et approfondis, les classes
surchargées dans certaines filières n'ont pas été allégées. Les
lycées professionnels sont toujours exclus de la pondération
accordée aux LGT, aucune réflexion n’a été menée pour intégrer
ces lycées dans les nouveaux dispositifs de l’Éducation
prioritaire.
Prétendant
lutter contre le chômage des jeunes, le gouvernement poursuit un cap
qui