Le nouvel ouvrage d'Eddy Khaldi et de Muriel Fitoussi est à la fois accessible à tout public intéressé par la question traitée et à la fois complet et dense.
Aucun aspect n'est oublié et les documents de référence sur lesquels s'appuient les deux auteurs ne laissent aucun doute.
La Droite permet à l’Église catholique qui structure son réseau parallèle à siphonner les caisses de l’État et des collectivités territoriales, parfois en toute illégalité.
Quant à la Gauche, elle continue, au nom de la paix scolaire à faire des concessions à une école privée qui, elle, n'a jamais enterré la hache de guerre.
Il lui faut toujours plus et tout de suite !
La loi Carle votée par la majorité parlementaire aux ordres contraint les communes à financer les écoles privées des communes environnantes. Les municipalités sont ainsi obligées à financer directement une école concurrente à celle publique qu'elles ont fait ouvrir et qu'elles entretiennent!
Aujourd'hui, alors que la loi Debré ne reconnaissait que les relations entre l’État et les établissements scolaires privés sous contrat, l’État et ceci depuis les accords Lang – Cloupet (1992-1993) arrive à négocier directement avec la hiérarchie catholique. Merci à Lang qui depuis se prend pour un chantre de la laïcité!
Le 4 août 2011, la Fondation pour l'école, officine cléricale, classée d'utilité publique obtient du ministère de l'intérieur, la capacité d'abriter des fondations en son sein.
C'est une provocation contre la République que de choisir la date anniversaire de l'abolition des privilèges ( nuit du 4 août 1789) pour attribuer à l’Église et à sa hiérarchie un privilège exorbitant !
« La Fondation pour l'école devient une des rares fondations françaises capables de proposer aux grands bienfaiteurs (particuliers et entreprises) de créer une fondation sous égide dans le domaine de l'éducation. »
Les intégristes comme « les Chrétiens de la Cité » ne se sont pas laissés prier, ils ont appelé sur leur site, les « chrétiens » à échapper à l'ISF en indiquant l'adresse des troncs ...Oh pardon des fondations, à remplir!?
La défiscalisation des dons s'élève à 75% des assujettis à l'ISF jusqu'à 50 000 € par an....
La reconnaissance d'utilité publique est illégale mais la droite n'en a cure!?
Rappelons pour mémoire la loi :
« L'établissement sollicitant sa reconnaissance d'utilité publique doit poursuivre un but d'intérêt général, non contraire à la loi et n'empiétant pas sur les compétences normalement dévolues à la puissance publique »....
Cette défiscalisation constitue une subvention publique de plus, en marge de la loi.
Ce livre donne des clés pour comprendre les enjeux de l'offensive cléricale et appelle explicitement à une mobilisation pour la défense de l'école laïque, celle , seule qui est garante du vivre ensemble dès le plus jeune âge.
Le principe simple et fondamental : « A école publique, fonds publics; à école privée, fonds privés » est d'une actualité brûlante.
Jean-François Chalot
Aucun aspect n'est oublié et les documents de référence sur lesquels s'appuient les deux auteurs ne laissent aucun doute.
La Droite permet à l’Église catholique qui structure son réseau parallèle à siphonner les caisses de l’État et des collectivités territoriales, parfois en toute illégalité.
Quant à la Gauche, elle continue, au nom de la paix scolaire à faire des concessions à une école privée qui, elle, n'a jamais enterré la hache de guerre.
Il lui faut toujours plus et tout de suite !
La loi Carle votée par la majorité parlementaire aux ordres contraint les communes à financer les écoles privées des communes environnantes. Les municipalités sont ainsi obligées à financer directement une école concurrente à celle publique qu'elles ont fait ouvrir et qu'elles entretiennent!
Aujourd'hui, alors que la loi Debré ne reconnaissait que les relations entre l’État et les établissements scolaires privés sous contrat, l’État et ceci depuis les accords Lang – Cloupet (1992-1993) arrive à négocier directement avec la hiérarchie catholique. Merci à Lang qui depuis se prend pour un chantre de la laïcité!
Le 4 août 2011, la Fondation pour l'école, officine cléricale, classée d'utilité publique obtient du ministère de l'intérieur, la capacité d'abriter des fondations en son sein.
C'est une provocation contre la République que de choisir la date anniversaire de l'abolition des privilèges ( nuit du 4 août 1789) pour attribuer à l’Église et à sa hiérarchie un privilège exorbitant !
« La Fondation pour l'école devient une des rares fondations françaises capables de proposer aux grands bienfaiteurs (particuliers et entreprises) de créer une fondation sous égide dans le domaine de l'éducation. »
Les intégristes comme « les Chrétiens de la Cité » ne se sont pas laissés prier, ils ont appelé sur leur site, les « chrétiens » à échapper à l'ISF en indiquant l'adresse des troncs ...Oh pardon des fondations, à remplir!?
La défiscalisation des dons s'élève à 75% des assujettis à l'ISF jusqu'à 50 000 € par an....
La reconnaissance d'utilité publique est illégale mais la droite n'en a cure!?
Rappelons pour mémoire la loi :
« L'établissement sollicitant sa reconnaissance d'utilité publique doit poursuivre un but d'intérêt général, non contraire à la loi et n'empiétant pas sur les compétences normalement dévolues à la puissance publique »....
Cette défiscalisation constitue une subvention publique de plus, en marge de la loi.
Ce livre donne des clés pour comprendre les enjeux de l'offensive cléricale et appelle explicitement à une mobilisation pour la défense de l'école laïque, celle , seule qui est garante du vivre ensemble dès le plus jeune âge.
Le principe simple et fondamental : « A école publique, fonds publics; à école privée, fonds privés » est d'une actualité brûlante.
Jean-François Chalot
d'Eddy Khaldi et de Muriel Fitoussi
Éditions Demopolis
310 pages
novembre 2011
21 €
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