Qui ne vit
plus ou moins en communauté ? La première d’entre elles étant la famille
(on parle de cellule !) suivie de près par la nation et souvent la
communauté religieuse, catholique, protestante, juive, musulmane ou bouddhique.
C’est là que
le bât blesse les laïques, car certaines de ces communautés sombrent dans le
communautarisme.
Celui-ci,
hélas, est souvent le résultat de ce que les membres de la communauté ne
trouvent plus leur place dans la nation qui leur tourne le dos. Alors on parle
d’isolationnisme voire, plus grave mais rare, de séparatisme.
Le remède
est justement dans l’ouverture raisonnable de la nation aux particularités
irréductibles mais pacifiques et légitimes de tous ses membres, ce qui forme un
peuple ayant des intérêts communs où chacun est traité dans l’égalité des
droits et des devoirs ; ce qui est l’art de la politique.
Chapeautant
le tout, suprême communauté, l’Humanité et ses intérêts communs universels dont
le premier aujourd’hui est de remédier au réchauffement climatique qui devrait
nous unir sérieusement.
Il faut donc aborder la question du communautarisme
avec prudence et discernement, sans tapage, l’œil sur ses dérives
occasionnelles à redresser avec intelligence dans la paix sociale.
Max Bayard
07/11/19
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