vendredi 20 décembre 2019

Communautarisme

Qui ne vit plus ou moins en communauté ? La première d’entre elles étant la famille (on parle de cellule !) suivie de près par la nation et souvent la communauté religieuse, catholique, protestante, juive, musulmane ou bouddhique.
C’est là que le bât blesse les laïques, car certaines de ces communautés sombrent dans le communautarisme.
Celui-ci, hélas, est souvent le résultat de ce que les membres de la communauté ne trouvent plus leur place dans la nation qui leur tourne le dos. Alors on parle d’isolationnisme voire, plus grave mais rare, de séparatisme.
Le remède est justement dans l’ouverture raisonnable de la nation aux particularités irréductibles mais pacifiques et légitimes de tous ses membres, ce qui forme un peuple ayant des intérêts communs où chacun est traité dans l’égalité des droits et des devoirs ; ce qui est l’art de la politique.
Chapeautant le tout, suprême communauté, l’Humanité et ses intérêts communs universels dont le premier aujourd’hui est de remédier au réchauffement climatique qui devrait nous unir sérieusement.
Il faut donc aborder la question du communautarisme avec prudence et discernement, sans tapage, l’œil sur ses dérives occasionnelles à redresser avec intelligence dans la paix sociale.
Max  Bayard
07/11/19

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