2)- Celui-ci déclare avoir été bien accueilli par des paroissiens plutôt âgés, « il manque la tranche 15-50 ans », et il est très étonné d’arriver dans un pays « où l’Eglise est minoritaire. »
3)- Le maire d’une petite commune rurale dit que « l’entretien de l’église sans intérêt architectural lui coûte les yeux de la tête » au détriment d’autres investissements collectifs alors qu’il n’y a plus qu’une poignée de pratiquants du dimanche, « surtout des gens âgés et des enfants ; il manque les adolescents et les jeunes adultes. » Et conclut : « Pas besoin d’être anticlérical pour en convenir, c’est cher la messe et cher le paroissien. Il faudrait dépoussiérer la loi de 1905. »
Car c’est bien cette loi plus que centenaire qui fait obligation à l’Etat et aux collectivités locales de la République - articles 13 et 19 - d’entretenir à grands frais et coût que coût le gros œuvre des édifices des cultes catholique, protestant ou juif antérieurs à 1905, l’islam étant arrivé trop tard, sauf la mosquée de Paris !
Résumons : sans la loi de 1905, les religions seraient à la rue et les finances publiques se porteraient mieux.
Transigeons : s’en tenir aux monuments classés en tant que patrimoine historique national, chefs d’œuvres de nos architectes, ingénieurs et ouvriers des temps anciens.
Max Bayard
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