Ils
sont nés intoxiqués, ils resteront intoxicants. Ce sont des vendeurs de
sinistrose.
Il
y a Bayer et Monsanto qui rund up à tout va, pour que la terre ressemble à un
cul de nouveau-né. Il y a les békés qui ont pollué au chlordécone les îles
antillaises, jusqu’aux poissons de la mer qui en crèvent. Il y a les prêcheurs
au teint rose comme les anges ou les barbus comme des singes qui distillent
leurs prêchi-prêcha à longueur de prières.
Mais
il y a aussi Gouda, qui pour s’en convaincre lui-même, répète que « ça va
mieux » pour les français !
Il
y a les instituts de sondages et les grands médias qui chloroforment l’opinion
à base d’un cocktail de mensonges, d’intox et de poison de classes. Il y a bien
longtemps qu’ils savent, eux, qu’elles existent bien. Quelques innocents les
mains pleines de biftons voudraient nous faire croire le contraire. Il y a F.O.G.
ce journaleux qui n’est pas sorti de la cuisse de Jupiter mais du brouillard.
Il écrit dans toutes les presses de droite et parle à tous les micros qui trainent.
Pov’ petit qui insulte la CGT et ses militants en semant la haine ; il
finira peut-être par vanter la bête immonde ! Un illustre prédécesseur (
Dranem en verlan) l’attend certainement. Et il y a le petit Poujadas dont le
rictus constipé reste permanent que l’info soit triste ou gaie. Chaque soir il
inonde la tête des téléspectateurs de messages bien-pensants et de poncifs à
l’eau de rose pour rassurer les « veaux » (sic du grand Charles)
que nous sommes.
Mais
surtout, il y a le docteur Lenglet, sans qui nous ne comprendrions rien.
Lui
aussi passe son temps à nous expliquer le contraire du contraire. Il pond des
émissions où il dresse les générations les unes contre les autres à coups de
contre-vérités…Mais pourquoi, la pluralité a été tuée dans notre pays gaulois. Il
se dit économiste, comme d’autres, capables le lendemain d’affirmer le
contraire de ce qu’ils affirmaient la veille : un véritable distillateur
de poison capitaliste, comme quoi l’usage de la pédagogie peut servir toutes
les causes !
Tous
ces pleureurs et trouillards n’aiment pas la contradiction, donc ils ne sont
jamais confrontés à de solides gaillardes ou gaillards qui les
déstabiliseraient.
Parfois
quand par hasard cela se produit, ils bafouillent, perdent leurs moyens, se
ridiculisent, mais ils le sont déjà !
Au
secours, il doit bien rester quelques journalistes de gauche et honnêtes
(synonyme), descendant sur le terrain et distillant un message porteur d’espoir
pour notre bon plaisir et pour pousser la bataille des idées.
Ces
métiers médiatiques sont pourtant si beaux, lorsqu’ils sont portés par ces hommes
et femmes à la déontologie impeccable et aux respects des gens. Nous !
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