La
IIIéme République, pour consolider la nation impose la langue dominante déjà
officielle depuis François Ier. Le français doit homogénéiser le pays, en faire
un seul corps. Est-ce à dire qu'il faut nier des appartenances particulières,
au motif que la République est à priori « une et indivisible ».
En
2008 est introduit dans l'article I de la Constitution que « les langues
régionales appartiennent à son patrimoine ».
L'unité
se concrétise dans l'universalité d'un contrat social respectueux tout à la
fois des droits de l'Homme et du citoyen. Ce que résume la formule « liberté,
égalité, fraternité ». Dés lors que l’appartenance à une culture particulière
ne relève pas d’une appartenance tribale, ne l'emporte pas sur l'appartenance à
la collectivité nationale, dés loirs qu'elle ne se présente pas comme exclusive
elle est parfaitement recevable.
C'est
pourquoi on peut pratiquer une langue autre que le français, à côté, et en plus
du français (langue nationale commune). On comprend ainsi l'apprentissage d'une
tradition (chaque individu est pétri de traditions multiples, d’ordre social,
culturel – linguistique donc – religieuse ou non, et d’abord familiale.
Bref,
oublier les langues vernaculaires et leur patois, c'est restreindre la prise en
compte de la complexité de chacun.
J.P. Brachet
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