L'interrogation semble osée. Mais
examinons les positions respectives avec sang-froid.
Le Salafisme dont Daech est
l'expression militaro-politique obéit au repli identitaire fondé sur une
religion exclusive. Le F.N. ne pratique évidemment pas le terrorisme. Pour sa
part, son fonds de commerce est un repli identitaire fondé, lui, non sur la religion,
mais sur la nation dans son expression la plus étroite, celle du nationalisme.
Celui-ci est évidemment policé.
En particulier, dans cette partie de l’Europe bousculée par la révolution
française de 1789, il est hors de question d’assimiler les membres du F.N. aux
fous de dieu. En Europe et en France, en particulier, les principes de liberté,
de fraternité, de laïcité, sont officiellement respectées.
A priori, donc, si le F.N. est
propre sur lui, sa démarche d’exclusion étant fondée sur des critères
areligieux, il est fondamentalement anti républicain et anti démocrate.
Il exalte les racines chrétiennes
de la France. Prône la préférence nationale : cela devient la
« priorité nationale » avec Marion Le Pen qui « ne comprend pas cette
obsession pour la République » qui prime sur la France.
Et sa tante de dénoncer « la
préférence étrangère » cause de toutes les difficultés sociales. Au total,
ne pourrait-on pas dire, qu’en l’occurrence un Daech donne un coup de main au
F.N. ?
J. P. B
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