Après une campagne longue
et ferme contre les voitures diesel, les écologistes savourent leur victoire.
En 2008 elles représentaient 77 % du marché. En 2017 le chiffre tombe à
47 %. Mais ne s'agit-il pas d'une victoire à la Pyrrhus. Les moteurs
diesels consomment significativement moins de carburant et émettent
significativement moins de gaz carbonique que les moteurs à essence. En
conséquence les émissions de gaz à effet de serre liées à la circulation
augmentent et augmenteront dans le futur si la tendance se confirme. Tant pis
pour le réchauffement climatique.
vendredi 6 juillet 2018
jeudi 5 juillet 2018
En finir avec le droit de grève
Jean-Charles Taugourdeau,
député de Maine et Loire, a déposé le 11 avril 2018 une proposition de loi
signée par quatorze de ses collègues « visant à encadrer le droit de
grève ».
Cette initiative a rencontré
très peu d'écho dans la presse nationale et régionale.
Elle mérite cependant qu'on
s'y arrête.
Toute proposition de loi doit
être précédée d'un exposé des motifs explicitant l'objet du texte et le contenu
de chaque article.
Celui qui précède l'énumération
des articles de la proposition de loi nécessite une lecture attentive.
Les auteurs rappellent d'emblée
que c'est le préambule de la Constitution de 1946 qui prévoit que « le
droit de grève s'exerce dans le cadre des lois qui le réglementent ».
Précisons que le préambule de la
Constitution de 1946 a été intégré dans la Constitution de 1958 et que ce texte
fait partie de ce que l'on nomme le bloc constitutionnel, le texte des
préambules ayant même force juridique que le texte de la Constitution.
Il en découle que le droit de
grève est un droit constitutionnel qui ne peut être mis en cause que par une
modification constitutionnelle.
Pour contourner cet obstacle, les
auteurs de la proposition de loi proposent
mercredi 4 juillet 2018
À propos de la Corse
Ceux qui se proclament indépendantistes veulent-ils que la Corse
s’enferme dans sa communauté culturelle ? Sont-ils communautaristes comme
ces fidèles Islamistes, ou comme les Amish venus d’Alsace qui ont installé au
XVIIIe siècle, au nord ouest de l’Amérique du Nord, des communautés
protestantes closes ?
Identité
Il s’agit, nous disent les moins rigides, de préserver une identité
culturelle et d’abord langagière. Encore faudrait-il que la culture ne résulte
pas de multiples emprunts, non seulement langagiers, mais aussi culinaires,
religieux et moraux, en provenance du monde méditerranéen et de son histoire.
Et plus récemment d'Asie et d’Afrique. La culture de la vigne et celle de la
clémentine seraient-elles d’origine Corse ? La Corse a été
lundi 26 février 2018
Collège public de Beaupréau : Nouvelle lettre ouverte
Collèges publics : Vérité en Loire-Atlantique,
erreur en Maine-et-Loire
Le
vendredi 2 mars, Ouest-France, dans les pages Pays de la Loire/Maine-et-Loire consacre
un article au futur collège public de Loireauxence (Varades). Les raisons de la
création de ce nouveau collège public y
sont mentionnées : les élèves du public sont ventilés sur trois collèges
voisins alors que ceux du privé bénéficient, sur place, d’un établissement. Le
Conseil départemental de Loire-Atlantique a voulu que le libre choix de l’école, sur place, soit effectif.
Et, pour que ce nouveau collège de 450 élèves soit concurrentiel et viable, le
Rectorat y implante une Unité Localisée d’Inclusion Scolaire (ULIS).
En
Maine-et-Loire, a contrario, la protection de l'enseignement public semble le
moindre souci des institutions. Le Conseil départemental pour assurer la
viabilité comptable du collège public de Mauges-sur-Loire (St-Florent-le-Viel)
y transférera des élèves d’autres collèges publics ; Ce faisant, il brise
l’unité scolaire des communes nouvelles des Mauges et fragilise leurs collèges
publics. Quant à l’Éducation nationale
(Rectorat et Inspection académique), elle refuse de créer une SEGPA (section
d’enseignement général et professionnel adapté) et des classes spécialisées au
Collège de St-Florent-le-Vieil. En refusant de consolider ce collège en
améliorant son attractivité, elle s’inscrit implicitement dans la
« resectorisation » décidée par le Conseil départemental.
De
ces deux exemples de départements voisins, il peut-être conclut que,
contrairement à ce que stipule l’article 141-1 du code de l’Éducation,
l'organisation de l’enseignement public est, de fait, davantage l’affaire des
collectivités territoriales que celle de l’État. La démission de l’Éducation
nationale à ses devoirs et son suivisme fait et fera, dans certaines contrées
(dont le département de Maine-et-Loire), les beaux jours de l’enseignement
privé confessionnel libre de ses implantations.
Angers le 26 février 2018
Le Collectif pour la promotion de l'école publique dans les Mauges.
4, rue de la Cité 49600 Beaupréau-en-Mauges
L'association des parents d'élèves des écoles publiques de Beaupréau.
52, rue de la forêt, le Fief-Sauvin 49600 Montrevault-sur-Evre
Le Collectif vigilance Laïcité de Maine et Loire : C. G. T. Educ'Action – Union des DDEN - FCPE – FOL– Francas- FSU – JPA – LDH- OCCE – SGEN-CFDT- SNEP - SNES – SNESUP- SNUipp –Solidarité Laïque - Sud-Education– UNSA Education-
14 bis avenue Marie Talet, Angers 49100
Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de l’Éducation nationale, à Monsieur le Recteur de l’Académie de Nantes, à Monsieur le Directeur académique des services de l’Éducation nationale de Maine-et-Loire, à Monsieur le Président du Conseil départemental
Copie à Monsieur le Président de Mauges Communauté, à Monsieur le Maire de Beaupréau-en-Mauges, à Monsieur le maire de Montrevault-sur Èvre, à Monsieur le maire de Mauges-sur-Loire, à Monsieur le maire de Sèvres-sur-moine.
Objet : les collèges publics de Mauges Communauté et leurs « re-sectorisation »
Monsieur le Ministre de l’Éducation nationale, Monsieur le Recteur de l'académie de Nantes, Monsieur le Directeur académique des services de l’Éducation nationale de Maine-et-Loire, Monsieur le Président du Conseil départemental,
Au dernier Conseil Départemental de l’Éducation Nationale (CDEN) de Maine-et-Loire du 19 février 2018, les vœux des organisations du Collectif vigilance laïcité de Maine-et-Loire portant d’une part sur l’implantation de modulaires à Beaupréau en-Mauges en lieu et place d’une implantation au collège de Montrevault-sur-Évre et, d’autre part, sur la création d’une Section d’Enseignement Général et Professionnel (SEGPA) ont été contestés par Monsieur le Directeur Académique des Services de l’Éducation nationale.
Sur le premier vœu les arguments avancés peuvent être entendus. Le lycée public de Beaupréau-en-Mauges saturé ne pourrait fournir les repas du midi. De plus, l’administration du collège de Montrevault-sur-Evre serait obligée de pourvoir sur place un poste de vie scolaire ce qui semble difficile compte tenu de l’insuffisance des moyens qui lui sont alloués.
En revanche, le refus de
vendredi 16 février 2018
Collège public de Beaupréau : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de l’Ḗducation nationale
Pourquoi une lettre ouverte à l'éducation nationale
Le Président du Conseil départemental a annoncé un collège public à Beaupréau-en-Mauges au plus tôt en 2023. C’est une reconnaissance de la légitimité de ce collège. Mais le « au plus tôt » n’est pas anodin. En effet, en même temps, il prend des mesures qui pourraient repousser sa réalisation au-delà de 2023. En 2019, il implante des modulaires au collège de Montrevault au lieu de les placer à Beaupréau-en Mauges pour l’accueil sur place des sixièmes de cette commune. Cette solution qui soulagerait la surcharge du collège de Montrevault serait une préfiguration concrète du futur collège de Beaupréau-en-Mauges. Par ailleurs,
mardi 30 janvier 2018
Collège public de Beaupréau, la tactique du Président
Un
combat juste ne se mesure pas à son résultat. S’il en était ainsi, Christian
Gillet aurait décidé la construction immédiate du collège public de
Beaupréau-en Mauges. Ceux qui crient victoire pour une réalisation au mieux en
2023 sont bien naïfs ou ont renoncé à lutter. Le Président du Conseil
départemental ne pouvait plus rayer d’un trait définitif le collège public de
Beaupréau. Il aurait pu agacer l’Education nationale bienveillante jusqu’ici à
son égard. Il aurait énervé les élus locaux des communes nouvelles des Mauges.
Il aurait renforcé la colère des parents d’élèves. Il était donc contraint de
désamorcer ses mécontentements probables.
C’est
ce qu’il fit en promettant (au mieux) le collège dans cinq ans, le temps d’une
guerre (scolaire). Pendant ces cinq ans, le service public d’éducation
continuera à se dégrader dans les Mauges. L’année prochaine, le collège public
de Montrevault sera surchargé. En 2019, pour délester ce dernier, des élèves des
communes nouvelles seront ventilés sur des collèges extérieurs pendant au moins
quatre ans. Pendant ce temps l'enseignement privé ouvrira les portes de ses
collèges privés de proximité financés sur des fonds publics. Et peut-être même
qu’il ouvrira une SEGPA que l’Éducation nationale a refusée au collège de Saint
Florent-le-Viel. Il y a quelques années, le conseiller général du canton de
Beaupréau affirmait au Conseil départemental de l’Éducation nationale qu’il
suffisait de quelques mois pour implanter provisoirement un collège. Alors
pourquoi pas aujourd’hui alors que les critères fixés à cette époque sont
largement dépassés ? Le diocèse associé aux consultations doit le savoir.
Et quoiqu’en dise Christian Gillet, pour se démarquer et donner le change, il
doit plutôt être satisfait et compréhensif
Jack
Proult, coordonnateur du collectif vigilance laïcité et président de la FOL 49
jeudi 18 janvier 2018
Conférence d'Yvon QUINIOU du 7 décembre 2018 - Laïcité et philosophie « Penser par soi-même » (Kant)
La
question de la laïcité dans son rapport à la philosophie doit être comprise à
partir de son deuxième terme, en priorité : la philosophie. Car c’est à
partir de là, à savoir de la réflexion rationnelle la plus exigeante qui soit,
dans son principe, que la question concrète, en l’occurrence politique, de la
laïcité, qui nous importe à tous, pourra être traitée dans un sens disons
universel, même si, hélas, tous les pays ne sont pas également parvenus à la
réponse de principe que je vais vous proposer. Je dis hélas, tout de suite, car
la conjoncture internationale mais aussi nationale, nous met en face d’un
dangereux retour du religieux dans la sphère publique, sous diverses formes, auquel
les citoyens laïques que nous sommes ne s’attendaient pas il y a encore
quelques années. Nous devons donc non seulement y faire face, mais y répondre
vigoureusement et rigoureusement car le rapport à la religion est bien au cœur de
la laïcité et de l’émancipation quelle
vise.
Je
rappelle simplement quelques faits incontestables, quoique dans le désordre,
qui imposent cette urgence d’une réponse à la fois théorique et militante. En France,
il y a la résurgence d’un catholicisme intégriste qui entend, sinon remettre en
cause la loi de 1905 de la séparation de l’Etat et des Eglises, en tout cas
maintenir l’exception de l’Alsace et de la Lorraine et qui, surtout, entend investir
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