jeudi 28 février 2013

Une (brève) apparition



A Lyon, le 17 novembre, lors de la manifestation contre le mariage pour tous, l'archevêque Philippe Barbarin fit une brève apparition. Contrairement à ses déclarations, elle fut, paraît-il, discrète. Aurait-il fallu, pour se faire remarquer, qu'il se présentât la crosse en l'air ?

mercredi 27 février 2013

Apologie des parlers



La IIIéme République, pour consolider la nation impose la langue dominante déjà officielle depuis François Ier. Le français doit homogénéiser le pays, en faire un seul corps. Est-ce à dire qu'il faut nier des appartenances particulières, au motif que la République est à priori « une et indivisible ».
En 2008 est introduit dans l'article I de la Constitution que « les langues régionales appartiennent à son patrimoine ».
L'unité se concrétise dans l'universalité d'un contrat social respectueux tout à la fois des droits de l'Homme et du citoyen. Ce que résume la formule « liberté, égalité, fraternité ». Dés lors que l’appartenance à une culture particulière ne relève pas d’une appartenance tribale, ne l'emporte pas sur l'appartenance à la collectivité nationale, dés loirs qu'elle ne se présente pas comme exclusive elle est parfaitement recevable.
C'est pourquoi on peut pratiquer une langue autre que le français, à côté, et en plus du français (langue nationale commune). On comprend ainsi l'apprentissage d'une tradition (chaque individu est pétri de traditions multiples, d’ordre social, culturel – linguistique donc – religieuse ou non, et d’abord familiale.
Bref, oublier les langues vernaculaires et leur patois, c'est restreindre la prise en compte de la complexité de chacun.

J.P. Brachet

mardi 26 février 2013

Extraits d'une réponse à l'article le "Vrai" de Jean Paul Brachet



Le « vrai » non vérifiable expérimentalement conduit-il nécessairement à l'intégrisme.



« Progressivement , l'homme s'est émancipé de l'affirmation sans vérification. La vérification étant l'aune du vrai, la mesure de toute chose. » C'est ce qu'affirme Jean-Paul Brachet. Voyons un peu.

Un personnage de Molière, Don Juan me semble-t-il, qui s'affirme comme incroyant, déclare: « Je crois que deux et deux font quatre ». Cela se vérifie  à condition de préciser « dans le système à base 10. »Il faudrait d'ailleurs dire dans ce cas-là: je SAIS que deux et deux font quatre. C'est « vrai » mathématiquement parlant.

Affirmation scientifique :  La terre tourne autour du soleil en une année de 365 jours, c'est « vrai! Je le SAIS » avec la nuance que ce n'est qu'une approximation, puisqu'il convient de rajouter tous les quatre ans un jour de plus dans le compte.Il est donc nécessaire de préciser dans quelles conditions on affirme qu'une chose est « vraie ». Par ailleurs, d'une manière générale, l'affirmation de ce qui est « vrai » dans le domaine scientifique, parce que « vérifiable », s'accompagne toujours ou devrait  s'accompagner, de la mention: « en l'état actuel de nos connaissances », ce qui laisse la porte ouverte au doute scientifique.

Mais il existe aussi