mercredi 20 décembre 2017

Intervention de Jack Proult aux 80 ans de la FOL 49

Trente-deux ans après la loi de 1905, à un jour de différence, 171 ans après la création de la ligue de l’enseignement en 1866, la fédération des œuvres laïques de Maine-et-Loire s’institua en 1937, le 10 décembre.
80 ans et en bonne santé, pas de rides,
80 ans et toujours debout, pas d’escarres.
La fédération des œuvres laïques est en forme, bien que sa forme ait évolué depuis sa création.
Nous pouvons aujourd’hui y distinguer plusieurs dimensions : œuvre complémentaire de l’école, éducation populaire, économie sociale, mouvement d’idées laïque.
Pour la santé économique, ce qui relève plus ou moins de l’économie sociale est indispensable.
Sous la tutelle du conseil d’administration, elle est dévolue aux services.
Eric Mathé, délégué général, en est le responsable.
Il assume cette mission avec main de maître ; maître qu’il aurait pu être s’il n’avait pas définitivement attrapé le virus de l’éducation populaire lors de son objection de conscience. Ce fut à la FOL de Rennes. Définitivement, car à la FOL de Vendée, comme colon, puis mono, il y avait déjà pris goût.
Bon, n’insistons pas, ce n’est quand même pas son anniversaire ! Aux mauvaises langues, je dirai que ce n’est pas le mien, non plus !

Avec l’aide de ses collaborateurs, Eric,

mardi 19 décembre 2017

Communiqué de presse - Collèges publics : une étude orientée

Le Collectif vigilance Laïcité de Maine et Loire : C. G. T. Educ'Action –Union des DDEN - FCPE – FOL–- FSU – JPA – LDH- OCCE - SNEP - SNES –  SNUipp –Solidarité Laïque - Sud-Education– UNSA Education- SE-UNSA
Organisations associées

Le Collectif pour la promotion de l'école publique dans les Mauges.
L'association des parents d'élèves des écoles publiques de Beaupréau.


Collèges publics : une étude orientée


Le Conseil départemental de Maine-et-Loire souhaite resectoriser la carte scolaire pour les collèges publics. Á cette fin, il a commandité une étude à un cabinet privé. Elle fut portée à la connaissance des élus et chefs d’établissements concernés au mois de novembre. Le responsable de l’enseignement catholique étonnamment invité1 n’a dit mot. Son silence de consentement est fort compréhensible. À Angers, l’Immaculée Conception et Saint Aubin de Lasalle, établissements privés récemment rénovés, profiteraient pour le premier de la fermeture de Jean Vilar et le second de

mardi 7 novembre 2017

Argumentaire : pour un collège public à Beaupréau

Vendredi 10 novembre 2017, rassemblement devant le Conseil départemental à 9h 30 contre une nouvelle sectorisation scolaire dans les Mauges. Proposée par le Conseil départemental, elle n’envisage plus la construction du collège public de Beaupréau

Argumentaire : pour un collège public à Beaupréau

Le président du Conseil départemental refuse obstinément de créer un collège public à Beaupréau-en-Mauges, commune nouvelle de 23 000 habitants de Maine-et-Loire Il est pourtant patent qu’une organisation rationnelle de l’enseignement public entre les communes nouvelles des Mauges rurales implique un collège public à Beaupréau en Mauges. Bien qu’il sen défende, la raison du refus du Conseil départemental est idéologique. Il veut à Beaupréau-en-Mauges protéger les effectifs des deux collèges privés qui y sont implantés.
Le président du Conseil départemental, tenant du libre choix de l’école pour favoriser l’implantation d’établissements privés, l’ignore lorsqu’il peut profiter à l’enseignement public.
Le seul moyen pour que le Conseil départemental n’abuse pas de ses compétences en matière scolaire  pour défavoriser l’enseignement public est l’intervention de l’État. C’est possible. Il suffirait d’appliquer les articles R 211 3 et L 211-3. Du code de l’Éducation. Le premier article permet de mettre en demeure la collectivité territoriale d'inscrire la dépense d’investissement relative à la construction. Le deuxième, en cas de refus de la collectivité territoriale, spécifie que l’État peut créer des établissements du premier et second degré « dont la propriété est transférée de plein droit à la collectivité territoriale compétente », contre un remboursement obligatoire évidemment.
Ces deux articles du code l’Éducation découlent de l’article L 141 1 qui stipule que  « l'organisation de l'enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l'État ».

Une longue histoire
Depuis maintenant 45 ans des parents d’élèves, des collectifs laïques demandent qu’il soit mis fin au

TRIBUNE LIBRE - ARSINOE : une ex-commandante de gendarmerie caution d’un groupe ésotérique



ARISINOE est une association bien singulière à laquelle Anjou Laïque s’était déjà intéressée dans son numéro 115 (téléchargeable dans le bandeau supérieur du blog > anciens numéros). Implantée en Maine-et-Loire, ARSINOE est aussi un personnage de la mythologie égyptienne, dont l’acronyme signifie ici, un "Autre Regard Sur l'INceste pour Ouvrir sur l'Espoir". L’objet de cette association est de "prend(re) en compte la victime, le parent incestueux et la famille" pour, après jugement, rapprocher les jeunes victimes de leur bourreau (sic).
ARISINOE est née fin 2001, dans la foulée immédiate de la triste affaire des sœurs Liaigre que leurs parents proposaient à des prédateurs sexuels. Prédateurs liés selon les déclarations de l’aînée des trois sœurs au journal télévisé de TF1 à "la secte Martiniste", un mouvement se référant également aux mythes de l’Egypte ancienne [1].
ARSINOE s’est rapprochée, sous couvert d’altruisme et de résilience, des cercles de pouvoirs (justice, santé, politique, église catholique), aidée aussi en cela par la caution de quelques psychiatres de la scène médiatique nationale.
Pointée par l’Assemblée nationale
Dès 2006, ARSINOE s’était fait suffisamment remarquer pour

lundi 10 juillet 2017

La G.D.B.



Réveil lundi 8 mai, fête de la victoire de mauvais augure. Hier, soir c’est la tronche de la fille du borgne qui est apparue sur le petit écran.
A mon âge, si mon courage est toujours là, mes facultés pour des batailles rangées ont sérieusement diminuées, mais il faut y aller, entrer en dissidence, avant de prendre les armes.
Dans mon administration, si j’étais encore en activité, j’aurais dû ferrailler contre les nouveaux collabos, qui du jour au lendemain se seraient découverts, contre les décisions allant à l’encontre du service public, contre mon exclusion et celles de mes camarades militants syndicaux. Il aurait été nécessaire d’entrer en clandestinité pour tremper ma plume dans le vinaigre pour condamner les nouveaux hérauts fascisants. Il m’aurait été utile de relire l’histoire de la résistance…
Obligé de changer toutes les adresses du gouvernement et puisque Vichy, c’est d’un autre temps, choisir Bézier sera opportun.
Sur le petit écran, chaque chaine  se livre une concurrence acharnée pour diffuser le jour du « saigneur ». Les cinés et théâtres de quartier voient leur existence mis en péril par les coupes sombres dans les budgets et par le ministère de la censure, qui a supplanté celui de la culture.
Les nouvelles agences privées (travail/patrie) appliquent le plan de retour à la maison des femmes, mesures prises pour lutter contre le chômage des hommes. Elles sont incitées à ne s’occuper que des enfants !
Les prud’hommes dissouts, les purges au sein de tous les barreaux de France et de Navarre entraînent un accroissement des mesures de justice expéditive. Les prisons débordent. Certains proposent de concevoir et tester des miradors équipés des nouvelles technologies.
Des porteurs de képi, si heureux de leur vote majoritaire, sont revenus. Après mon pote Abdel, ce coup-ci ils sont venus chercher Léopold mon voisin sénégalais. Nous n’avons plus de nouvelles ; mais je ne vais pas tarder de les rejoindre, moi le protestataire, le progressiste, le rouge.
En attendant, la faculté de derrière chez moi est investie par les étudiants, déjà en guerre contre les milices du GUD ressuscitées et de l’UNI subventionné par le commissaire de la Nation, qui a pris la place du préfet. Les forces de l’ordre, dont les effectifs ont été multipliés par deux attendent de charger l’arme au pied.
Dring, dring, on vient me chercher…Non c’est le réveil qui me tire de cet affreux cauchemar. La lutte continue donc !

dimanche 9 juillet 2017

Ce qui n’est pas un poisson d’avril

3 informations du Courrier de l’ouest du 3 avril 20171)- L’évêque d’Angers se désole de ce que « nos villages sont nombreux à ne plus avoir de curé. Le nombre d’ordinations diminue très sensiblement dans nos diocèses et cela crée des difficultés pour couvrir le territoire comme jadis.»  C’est alors qu’il vient de recruter un prêtre Burkinabé.
2)- Celui-ci déclare avoir été bien accueilli par des paroissiens plutôt âgés, « il manque la tranche 15-50 ans », et il  est très étonné d’arriver dans un pays « où l’Eglise est minoritaire. »
3)- Le maire d’une petite commune rurale dit que « l’entretien de l’église sans intérêt architectural lui coûte les yeux de la tête » au détriment d’autres investissements collectifs alors qu’il n’y a plus qu’une poignée de pratiquants du dimanche, « surtout des gens âgés et des enfants ; il manque les adolescents et les jeunes adultes. »   Et conclut : « Pas besoin d’être anticlérical pour en convenir, c’est cher la messe et cher le paroissien. Il faudrait dépoussiérer la loi de 1905. »
Car c’est bien cette loi plus que centenaire qui fait obligation à l’Etat et aux collectivités locales de la République - articles 13 et 19 - d’entretenir à grands frais et coût que coût le gros œuvre des édifices des cultes catholique, protestant ou juif antérieurs à 1905, l’islam étant arrivé trop tard, sauf la mosquée de Paris !
Résumons : sans la loi de 1905, les religions seraient à la rue et les finances publiques se porteraient mieux.
Transigeons : s’en tenir aux monuments classés en tant que patrimoine historique national, chefs d’œuvres de nos architectes, ingénieurs et ouvriers des temps anciens.
Max  Bayard

samedi 8 juillet 2017

Le gogo

Toute ressemblance avec des situations déjà vécues ne serait pas fortuite !

On se croit toujours plus malin que les autres…
Voilà une petite anecdote qui me servira de leçon.
Comme chaque jour ou presque, j’ouvre ma messagerie internet et je lis consciencieusement  ou presque les courriels reçus ; je suis alerté par un appel à l’aide d’un camarade, disons même d’un ami, frère de tant de combats syndicaux.
« Je suis au Luxembourg et j’ai perdu mes papiers, carte de crédit et téléphone… » ; il sollicite mon aide financière pour sortir de la galère. Ni une, ni deux, je file quérir des coupons de rechargement (1) pour réanimer son compte. Comment ne pas être solidaire, déjà par principe, alors pour un ami !
Qu’allait-il donc foutre au Luxembourg, la pensée unique qui m’est venue à l’esprit. Voulait-il rejoindre Jean-Claude Juncker (2), dans ce merveilleux paradis fiscal, pour des placements un peu hasardeux ?
Cependant heureux du devoir accompli, je ne m’attendais pas à recevoir un nouveau message pour l’aider au rapatriement.
Enfin, un petit instant où le subconscient veut bien se réveiller et mettre en alerte ma crédulité, pour me dire, c’est louche !
Alors un petit appel au camarade et surprise, surprise, il est chez lui, ne jamais été dans ce paradis de fraudeurs et que le gogo, c’est moi, je me suis fait avoir en beauté.
Un peu piteux, un peu moins riche, je file dans la maison des «condors » pour porter plainte. J’apprends que je ne suis pas le premier, maigre consolation. Les deals se passent de l’autre côté de la méditerranée, me déclare-t-on. Gageons que ce propos ne soit pas entaché de xénophobie et je rassure ma conscience en pensant que ces euros feront peut-être quelques heureux qui ont faim. Illusions, illusions !
Voilà l’histoire d’un gogo qui ne voulait pas se faire plus grosse que le bœuf mais qui malgré tout se la jouait un peu !
Un ordinateur piraté, une adresse internet non vérifiée, un naïf quelque peu étourdi mais solidaire et le tour est joué.
Il pourrait y avoir deux morales à cette histoire ; le première éviter de donner des conseils aux autres quand on ne se les applique pas à soi-même ; la seconde, mon ami et camarade sait à présent qu’il peut compter sur quelqu’un, même un gogo !

Avis à la population, ne tombez pas dans le piège.

 (1) Ils permettent grâce à un code mentionné sur le dit coupon de débloquer les sommes indiquées vers un compte de tiers
(2) actuel président de la commission européenne et ancien premier ministre luxembourgeois

vendredi 7 juillet 2017

Guerres des religions

Torquato Tasso, dit Le Tasse, est un poète italien célèbre de la cour de Ferrare qui finit fou en 1595.
Il est l’auteur de La Jérusalem délivrée  (1575), vaste poème épique traduit en prose et que je viens d’acquérir en édition dorée sur tranches du XIXe siècle, soit 388 pages.
Le sujet est la Première croisade (1096-1099) menée par le Franc Godefroi de Bouillon et son frère Baudoin suite à l’appel de Clermont de 1095 du pape Urbain II qui promettait la remise des péchés aux chevaliers qui partiraient avec leurs troupes à leurs frais et leur risque et péril.
Croisade décidée parce que les Turcs Seldjoukides nouvellement venus après avoir renversé les Arabes Abbassides, avaient soudain refusé le libre accès des pèlerins occidentaux au tombeau du Christ et à la vraie croix, et massacré une partie de la population, l’autre étant réduite à l’esclavage.
La ville libérée, un royaume chrétien de Jérusalem est créé dont

jeudi 6 juillet 2017

breves

Question :
Les sciences, les arts, le droit, l'idéologie corsètent une société. Sont-ils le fait des hommes, ou l'inverse ? Observons qu'on met ces termes en question au fil du temps. A l'évidence parce qu'ils sont inachevés.

Vote. 
En France le vote est un droit. Et il a été conquis progressivement de hautes luttes. C'est donc aussi un devoir citoyen. Approuver l’abstention, c 'est nier ce devoir, s'abstraire de la démocratie. Par contre il serait démocratique et civique de promouvoir le vote blanc dans le décompte des suffrages exprimés.

Confiscation
Un parti a osé confisquer à son profit (les termes ne sont pas trop forts,),le mot républicain. Or, républicain n’est en rien partisan en soi. Il renvoie à la République qui a vu le jour en France en 1793 ; Nous sommes en régime constitutionnel ; et l'on peut s'étonner pour le moins, que le Conseil Constitutionnel n'est rien trouvé à redire de cet accaparement partisan. Mettons nous dans la tête que tous les citoyens sont à priori républicains.

Sans commentaire

« Il est beau, il est dynamique. Il va nous redonner la vie ». Déclaration d'une spectatrice au défilé de Macron aux champs Élysées, le jour de son intronisation. On a pu lire dans l'hebdomadaire Die Zeit :  Aujourd'hui Macron « veut approfondir la zone euro.... renforcer le Parlement Européen et restructurer les armées européennes pour former une troupe multinationale »... Au lieu du Frexit, c'est En marche qui arrive en Europe ». Vu de Chine ; selon le mensuel officiel de Pékin (Huanqiu Shibao) : « la France montre la voie de la raison ».
J.P.B.

mercredi 5 juillet 2017

Laïcité et intégrisme

Le régime politique laïque installe une dualité libératrice permettant à chacun d’échapper aussi bien à la pression sociale de proximité qu’à une uniformisation officielle d’État. Les intégrismes, qui ne souffrent aucun point de fuite, ne peuvent que le détester. Aussi la laïcité est-elle le point de résistance le plus puissant pour les affronter – à condition de ne pas renoncer à cette puissance par des « accommodements » qui la ruinent1.
L’injonction d’uniformisation
L’intégrisme ne peut pas souffrir les points de fuite par lesquels on peut échapper, même momentanément, à son exigence d’uniformisation de la vie et des mœurs. Tout ce qui rompt ce tissu qu’il veut intégral, ordonné à une parole unique, tout ce qui peut le rendre perméable à une autre parole, à une autre manière de vivre, lui est odieux. Rien d’étonnant à ce qu’il s’en prenne à la liberté d’expression, et généralement à toute

« La République ne salarie aucun culte »…



Sauf qu’elle inscrit à son budget général de fonctionnement des sommes mal connues mais considérables pour « les dépenses relatives à des services d’aumônerie et destinées à assurer le libre exercice des cultes dans les établissements publics tels que lycées, collèges, écoles, hospices, asiles et prisons », article 2 de la loi du 9 décembre 1905.
Les aumôniers sont particulièrement nombreux dans les hôpitaux et dans les prisons où les aumôniers musulmans sont prisés pour leur aptitude supposée à calmer l’ardeur mystico-criminelle des djihadistes incarcérés.
Ainsi donc, dans les seules prisons, la République salarie des aumôniers catholiques (760) protestants (377) orthodoxes (52) israélites (75) musulmans (193)) bouddhistes (10) et divers  autres (150).
Curiosité : la loi de 1905 ne vise pas les armées (gendarmerie, air, mer, terre et services communs) où pourtant les aumôniers qui portent l’uniforme de leur arme reçoivent des soldes allant par équivalence du capitaine au général, soit de 1840€ mensuels à 3355€ plus diverses primes. On compte 200 aumôniers catholiques, 76 protestants, 30 israélites et 35 musulmans.
Les aumôniers catholiques embarqués de la Marine nationale sont appelés « Monseigneur » ce qui est hautement républicain !

Max  Bayard

mardi 18 avril 2017

LES PRÉSIDENTS DE LA RÉPUBLIQUE

DEUXIÈME RÉPUBLIQUE :
Louis Napoléon Bonaparte (1859-1861)
Apparaissait comme le plus républicain des candidats avant qu'il n'organise un coup d'état à son profit. Il fut élu au suffrage universel et essentiellement par les ruraux.

TROISIÈME RÉPUBLIQUE :
Après la chute de l'Empire de Napoléon III, à l'issue de la guerre avec la Prusse, la République est proclamée par des manifestants parisiens.

Adolphe Thiers (1871-1873)
Il a été nommé « Chef du pouvoir exécutif de la France ». Un tiers économiquement libéral, un tiers ultra réactionnaires (il réprima dans le sang la Commune de Paris en 1871, un tiers républicains. Il fut renversé par une majorité parlementaire royaliste.

Mac Mahon (1873-1879)
On mesure son intelligence politique lorsqu'il s'écria

jeudi 6 avril 2017

Histoire (nouveau programme)

Le nouveau programme d'histoire de primaire tel qu'il est annoncé, me laisse très perplexe. « Produire en France », ainsi commencent les chapitres 1, 2 et 3. Qu'est-ce que cela recouvre ? Par ailleurs ce programme manque de cohérence grâce à de fâcheux oublis générés par une chronologie à trous : on passe allégrement de 1870 en France, à la première guerre mondiale en ignorant tout des aléas de la France jusqu'en 1914. La politique interne et externe se trouve escamotée. Même chose pour cette malheureuse Troisième République jusqu'en 1940 (le Front Populaire et les problèmes internationaux auxquels la France est confrontée se trouvent en partie escamotés). Et rien sur les conséquences et le bilan de la première guerre mondiale sur la naissance de l'URSS, puis la montée du fascisme en Europe. De même dans le programme annoncé ne figure ni Vichy, ni la Quatrième République et ses problèmes (Indochine en particulier). Et rien ne se passe apparemment dans le monde avant la chute du mur de Berlin (Corée, Vietnam), mouvement d'émancipations anti coloniaux, Israël et le monde arabe...). Et que s'est-il passé en 1958 et en 1968 ? Ce programme ne me paraît pas susceptible de favoriser la formation, la réflexion, des futurs citoyens.
J. P. Brachet

mercredi 5 avril 2017

Un théologien catholique président de l’Université de Strasbourg: une atteinte à la liberté de conscience, de recherche et d’enseignement


PAR UFAL LE 15 DÉCEMBRE 2016



L’UFAL dénonce l’élection du professeur de théologie catholique Michel Deneken à la présidence de l’Université PUBLIQUE de Strasbourg.



Si rien ne paraît empêcher un prêtre d’exercer des fonctions publiques dans l’enseignement supérieur, encore faut-il qu’il ait les qualités et diplômes requis — ce qui fut le cas d’illustres savants, en astrophysique, biologie, ou préhistoire, notamment. Or Michel Deneken ne peut se prévaloir que de ses diplômes en théologie catholique, et d’un titre de professeur d’université, qu’il ne doit qu’au cadre unique et dérogatoire de la « faculté de théologie catholique de Strasbourg ». Cet établissement, seul exemple en France, est intégré à l’Université publique de Strasbourg grâce au « statut local des cultes » d’Alsace-Moselle. L’UFAL milite pour que le Concordat, survivance d’un autre âge, atteinte permanente à la liberté de conscience et à l’égalité des citoyens, soit aboli et le « droit local des cultes » harmonisé avec le droit commun de la République laïque.


La faculté de théologie catholique de Strasbourg délivre notamment des « diplômes en droit canonique » (reconnus par les accords France-Vatican de 2008 que l’UFAL a dénoncés). Or ce « droit » strictement privé ne s’applique qu’à l’intérieur de l’Église catholique, et ne peut qualifier que ses prêtres et ses agents laïcs. Il n’a aucune valeur d’intérêt général. Fondé sur des dogmes spirituels particuliers et placé sous le contrôle idéologique de la hiérarchie ecclésiale,