dimanche 9 juillet 2017

Ce qui n’est pas un poisson d’avril

3 informations du Courrier de l’ouest du 3 avril 20171)- L’évêque d’Angers se désole de ce que « nos villages sont nombreux à ne plus avoir de curé. Le nombre d’ordinations diminue très sensiblement dans nos diocèses et cela crée des difficultés pour couvrir le territoire comme jadis.»  C’est alors qu’il vient de recruter un prêtre Burkinabé.
2)- Celui-ci déclare avoir été bien accueilli par des paroissiens plutôt âgés, « il manque la tranche 15-50 ans », et il  est très étonné d’arriver dans un pays « où l’Eglise est minoritaire. »
3)- Le maire d’une petite commune rurale dit que « l’entretien de l’église sans intérêt architectural lui coûte les yeux de la tête » au détriment d’autres investissements collectifs alors qu’il n’y a plus qu’une poignée de pratiquants du dimanche, « surtout des gens âgés et des enfants ; il manque les adolescents et les jeunes adultes. »   Et conclut : « Pas besoin d’être anticlérical pour en convenir, c’est cher la messe et cher le paroissien. Il faudrait dépoussiérer la loi de 1905. »
Car c’est bien cette loi plus que centenaire qui fait obligation à l’Etat et aux collectivités locales de la République - articles 13 et 19 - d’entretenir à grands frais et coût que coût le gros œuvre des édifices des cultes catholique, protestant ou juif antérieurs à 1905, l’islam étant arrivé trop tard, sauf la mosquée de Paris !
Résumons : sans la loi de 1905, les religions seraient à la rue et les finances publiques se porteraient mieux.
Transigeons : s’en tenir aux monuments classés en tant que patrimoine historique national, chefs d’œuvres de nos architectes, ingénieurs et ouvriers des temps anciens.
Max  Bayard

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