dimanche 13 mars 2016

« Opium de peuple », et amphétamines

L'attitude, comme la pratique démocratique, ne s'apprend pas et n'est pas innée. Toute proportion gardée, on observe un retour du religieux le plus rétrograde en Europe de l'Est où la démocratie ne s'était jamais implantée avec la mainmise de l'Empire russe, de l'URSS, de l'Empire autrichien succédant à l'Empire Ottoman.
La démocratie n'est mise en pratique que depuis la fin du système soviétique en 1991.
Faute de culture démocratique (cela se cultive longuement), nombre d’États utilisent la religion comme un opium du peuple. Expression peu usitée aujourd'hui, mais malheureusement encore et toujours d'actualité. C'est le cas de l’Iran sous la houlette des « gardiens de la Révolution», des monarchies féodales de la péninsule arabique, de la Thaïlande sous la coupe bouddhiste, pour prendre des exemples les plus criants. Cela dit, l'opium du peuple paraît bien grossier à côté des amphétamines de substitution. Elles ont la cote avec le catholicisme en Pologne, l'orthodoxie en Russie, le sunnisme encore en Turquie. Et j'en oublie certainement.
J-P B.

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