Ce titre* d’un article paru dans le monde diplomatique de
juillet 2013 fait la synthèse d’une étude scientifique réalisée par le Clersé
(Centre Lillois d’études et de recherches sociologiques et économiques) sur « le
coût du capital et son surcoût ».
Cette étude nous rappelle que la question de la
compétitivité est un jeu à somme nulle. Ce que l’on gagne en part de marché
correspond à une perte pour un autre pays (à l’intérieur et à l’extérieur de
l’Europe) et donc au bout du compte c’est « la terre qui a un problème
de compétitivité »[1]. Ou
inversement si tout le monde est compétitif avec toutes ses conséquences
sociales, on n’est pas plus avancé dans ce système de concurrence de tous
contre tous.
Mais surtout ce dont souffre la France, c’est d’un coût
du capital prohibitif passé sous silence et non un problème de supposé
surcoût du travail.
Les auteurs de cette étude ce sont intéressés à