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samedi 3 avril 2021

UCO

Suite immédiate à l’article 1er de la loi du 26 juillet 1875 relative à la liberté de l’enseignement supérieur promulguée par le maréchal-président de la République de Mac Mahon, duc de Magenta, a été créée le 1er octobre 1875 par l’évêque Freppel ultramontain et contre-révolutionnaire, sous l’autorité du cardinal-archevêque concordataire de Rennes, une Faculté libre de droit à Angers qui peu à peu s’ouvrit à d’autres disciplines et d’autres lieux pour devenir l’actuelle Université Catholique de l’Ouest, UCO, couvrant les régions des Pays-de-la-Loire et de Bretagne par une variété considérable d’écoles, d’instituts et de matières enseignées à prix élevés.

UCO consacrée dit-on à la Vierge immaculée, maîtresse de toute science est placée sous la tutelle directe du Vatican qui nomme le recteur par l’entremise de la Congrégation romaine pour l’Éducation catholique mais bénéficie sans cesse de subventions publiques de fonctionnement ou d’investissement accordées par les villes, les départements et les régions d’implantation. Exemple : ce titre en gras d’un article du Courrier de l’ouest d’octobre 2004 : « La Région va aider au redressement de la Catho ».

jeudi 1 avril 2021

18 mars 1871

Aujourd’hui, c’est le cent cinquantième anniversaire de la Commune de Paris que l’on ne célèbrera pas, ni ne commémorera, car ce n’est pas le lieu ici, sauf à se souvenir que pour la seconde fois en France et en termes clairs et nets, elle a proclamé la séparation de l’Etat de l’Eglise catholique concordataire par un décret du 3 avril 1871 dont voici les termes :

Considérant que le premier des principes de la République française est la liberté ;

Considérant que la liberté de conscience est la première des libertés ;

Considérant que le budget des cultes est contraire au principe, puisqu’il impose les citoyens contre leur propre foi ;

Considérant, en fait, que le clergé a été le complice des crimes de la monarchie contre la liberté,

ART. 1er. L’Eglise est séparée de l’Etat.

vendredi 20 décembre 2019

Communautarisme

Qui ne vit plus ou moins en communauté ? La première d’entre elles étant la famille (on parle de cellule !) suivie de près par la nation et souvent la communauté religieuse, catholique, protestante, juive, musulmane ou bouddhique.
C’est là que le bât blesse les laïques, car certaines de ces communautés sombrent dans le communautarisme.
Celui-ci, hélas, est souvent le résultat de ce que les membres de la communauté ne trouvent plus leur place dans la nation qui leur tourne le dos. Alors on parle d’isolationnisme voire, plus grave mais rare, de séparatisme.
Le remède est justement dans l’ouverture raisonnable de la nation aux particularités irréductibles mais pacifiques et légitimes de tous ses membres, ce qui forme un peuple ayant des intérêts communs où chacun est traité dans l’égalité des droits et des devoirs ; ce qui est l’art de la politique.
Chapeautant le tout, suprême communauté, l’Humanité et ses intérêts communs universels dont le premier aujourd’hui est de remédier au réchauffement climatique qui devrait nous unir sérieusement.
Il faut donc aborder la question du communautarisme avec prudence et discernement, sans tapage, l’œil sur ses dérives occasionnelles à redresser avec intelligence dans la paix sociale.
Max  Bayard
07/11/19

samedi 13 juillet 2013

Courrier des lecteurs : Crèche laïque et école catholique

J'ai lu avec beaucoup d'intérêt, dans le dernier numéro d'Anjou laïque, l'article éclairant d'Henri Pena-Ruiz consacré à l'affaire Baby-Loup et d'abord paru dans Libération. Je suis cependant en désaccord partiel avec ce passage : « Dans nombre d'écoles privées religieuses financées sur fonds publics, le “caractère propre est affiché ostensiblement sous forme de symboles religieux, et assumé sans scrupule dans l'enseignement lui-même ». Mes réserves portent sur l'interprétation du droit et sur la présentation des faits.

Tout d'abord, les établissements en question ne sont pas seulement financés sur fonds publics mais associées au