COMMUNIQUE DE LA FÉDÉRATION DE MAINE-ET-LOIRE DE LA LIBRE PENSÉE.
La fédération de la Libre Pensée a été invitée par M. Beatse
, maire d’Angers, à s’associer le dimanche 9 décembre 2012, en compagnie d’un
certain nombre de structures associatives et
d’une organisation syndicale, à la plantation d’un « arbre de la
laïcité », place Lorraine à Angers.
La Libre Pensée a décliné cette invitation dans un courrier
dont voici un extrait :
Ce n'est malheureusement pas le cas et vous le savez. Vous avez, à titre d'exemple marquant, fait voter, au Conseil de Communauté d'Angers-Loire Métropole, une subvention d'investissement de 775 000 € ( le 4 septembre 2011), en faveur de l'association Saint-Yves, gestionnaire de l'établissement privé d'enseignement supérieur catholique qui s'arroge illégalement le titre d'Université Catholique de l'Ouest. Vous ne pouvez guère ignorer que cette "université" fut promue par Charles-Emile Freppel, député monarchiste et évêque d'Angers, comme arme de guerre contre la République en général et les maires susnommés en particulier.
C'est pourtant
l’aspect contemporain qui nous préoccupe le plus. Près d' 1 million d'euros vont être ainsi consacrés à l'enrichissement d'un patrimoine privé géré par une association représentant les évêques catholiques des diocèses de l'Ouest, une association qui de Brest à Luçon recueille annuellement 6 millions d'euros de fonds publics. Quelle action sociale, quelles mesures en faveur de l'instruction publique ne pourrait-on pas réaliser avec ces 6 millions d'euros !
Nous ne nous associerons donc pas à ce que nous considérons être une politique de double langage et nous continuerons à mobiliser pour le retour à cette politique que défendaient vos illustres prédécesseurs : " A école publique, fonds publics, à école privée, fonds privés !"
La Libre Pensée trouve particulièrement significatif le
fait que la magazine « Angers
Mag » qui précède immédiatement
l’évènement soit consacré au « dialogue interreligieux ». La Libre
Pensée réaffirme que cette voie ne peut qu’attiser les conflits et favoriser
l’évasion de fonds publics vers les intérêts privés confessionnels. Elle
demande que l’on s’en tienne à la lettre
et à l’esprit de la loi du 9 décembre
1905 : liberté absolue de conscience, liberté des cultes, aucune reconnaissance publique, aucune
subvention.
Le Président
Michel
GODICHEAU
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