vendredi 8 novembre 2019

Les fontaines d'Angers ont saigné ce samedi 19 octobre pour l'Acte 49 des Gilets Jaunes.


Ce jour là, de la famille Gilets jaunes, il y avait présents pour l'occasion, des représentants des cousins de Vendée, de Loire Atlantique, de Mayenne, de Sarthe et même d'Indre et Loire et d'Ile et Vilaine. Ils étaient un peu plus de 300 pour cet anniversaire du 49 (Acte 49 pour le département du 49). Il était prévu au cours d'une déambulation en centre ville, de faire le tour des fontaines, de les rebaptiser ;  bassin de la

lundi 30 septembre 2019

La bataille du recueil des soutiens dans le cadre de la procédure du RIP

Alors que la procédure de recueil se réalise en application d'une disposition constitutionnelle semblable à l'organisation des élections, ni les pouvoirs publics, ni bon nombre d'hommes politiques, ni les médias dominants ne semblent attachés à ce que les citoyens soient pleinement informés des enjeux de la dite procédure.

En premier lieu, voyons comment l'électeur peut formuler son soutien.
Il peut se rendre sur le site du Ministère de l'intérieur referendum.interieur.gouv.fr/consultation.
Reste alors à fournir toutes les informations demandées, ce qui nécessite de se munir de sa carte d'identité et de sa carte électorale, seules les personnes inscrites sur les listes électorales pouvant exprimer leur soutien.
L'exercice est assez long et compliqué en ce sens qu'il ne faut omettre aucun élément comme par exemple les prénoms figurant sur la carte d'électeur séparés par un espace et non une virgule.
Il est possible d'obtenir un récépissé de votre soutien et, muni de celui-ci de vérifier que votre soutien a bien été enregistré.
Le peu de facilité d'utilisation du site a fait l'objet de nombreuses critiques ainsi que les dysfonctionnements constatés.
Pour celles et ceux qui n'ont pas accès à internet ou qui préfèrent formuler leur soutien sur papier, il est possible de se rendre dans un certain nombre de mairies désignées par arrêté préfectoral.
On le voit, il faut vraiment être convaincu de l'intérêt de la consultation pour s'y impliquer.
C'est d'autant plus vrai que le gouvernement ne met en œuvre aucun dispositif ne serait-ce que pour rendre largement publique la procédure en cours.
Ainsi,

vendredi 27 septembre 2019

Référendum pour aéroports de Paris : Un outil pour chaque citoyen

Lundi 24 juin 2019, par André Bellon


Quelques jours après le lancement des signatures, que dire du référendum sur la privatisation d’Aéroports de Paris ? Quoi qu’on pense du gouvernement, quoi qu’on pense du RIC, plusieurs questions se posent : à qui appartiennent les aéroports ? La concurrence doit-elle être une religion ou une méthode ? Pourquoi privatiser un monopole public ? Qui doit décider ?

De quoi s’agit-il ?
Depuis des années, on assiste à une vaste offensive contre les services publics, contre les biens qui appartiennent aux citoyens français.
Contrairement à une idée reçue,

mercredi 18 septembre 2019

Le RIP, un triple défi, démocratique, économique et institutionnel


Alors que déroule la procédure de recueil de soutiens au référendum d'initiative parlementaire (RIP), celui-ci soulève trois défis qu'il est nécessaire de décrypter.

Cette procédure de recours au référendum réactive un débat historique sur la question de la forme de la démocratie. Doit-elle être uniquement délégataire et représentative ou participative et jusqu'à quel niveau ?
L'actuelle constitution stipule dans son article 3 que « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par voie de référendum. ».
S'agissant des représentants du peuple, ceux-ci sont élus au suffrage universel mais l'article 27 de la constitution précise que « Tout mandat impératif est nul. Le droit de vote des membres du Parlement est personnel. ».
Autrement dit, le parlementaire ne peut être élu sur la base d'un mandat qu'il devra impérativement respecter sous peine de sanction, voire de révocation.
Il est donc totalement libre de ses votes en tant que parlementaire, la délégation de souveraineté est par conséquent sans autre contrôle que l'échéance électorale à venir.
Le second moyen de l'exercice de souveraineté populaire est

mercredi 9 janvier 2019

L'Europe qui contrôle


Commentez les deux articles ci-dessous

L’Europe


Les commentateurs rabâchent pour enfoncer le clou : "Macron, c’est le héros de l’Europe", alors que Mélenchon ne vise qu’à la détruire par son nationalisme étriqué. Quant aux lepénistes, ils ne se livrent qu’à une discrimination morale et politique sans perspective. Mais, dans les faits, avec le traité de Maastrich, la France est passée sous la coupe d’une bureaucratie bruxelloise dont le principal souci est d’imposer le primat à la concurrence.

Et le peuple souverain ?
On nous parle de peuple européen. Billevesée ! Le Parlement européen renouvelé au printemps 2019 n’est que la juxtaposition de la représentation de 27 États ne disposant pas de droits d’initiative, ni de droit d’amendement.

Et le social ?
Toute proposition concernant la Sécurité sociale, la protection sociale ne peut résulter que d’une décision UNANIME du Conseil des ministres européens (article IV – 210 - 1 et 3). Et l’article 279-3 exclut toute harmonisation des dispositions législatives concernant la fiscalité et les droits du travail salarié.

lundi 15 octobre 2018

Bénéfices et emplois

Medef et gouvernement affirment que plus les entreprises font des bénéfices, plus elles créent des emplois. A vérifier.
Les entreprises du CAC 40 viennent de déclarer leurs résultats pour le premier semestre 2018, ils sont excellents côté bénéfices mais beaucoup moins brillants côté emplois.
Quelques exemples particulièrement significatifs.
Michelin annonce pour ce premier semestre 917 millions d'euros de bénéfice et prévoit la suppression de 1500 emplois pour la période 2017-2021.
Engie affiche 938 millions de bénéfice et 2500 emplois sont menacés en 2018-2019.
BNP Paribas déclare 3,96 milliards de bénéfice et son « plan stratégique » prévoit la suppression de 5000 emplois pour la période 2016-2020.
Le député La R.E.M Laurent Pietraszewski, rapporteur de la loi de ratification des ordonnances travail déclarait récemment : « Nul ne souhaite qu'une entreprise qui réalise un bénéfice (…) puisse en même temps licencier en toute impunité des salariés pour des raisons d'opportunité financière. ».
Inconscience, cynisme ou indignation de façade ?
A vous de voir.

samedi 13 octobre 2018

« Va, cheminot, chemine ! »

Texte de Danièle Sallenave pour soutenir les cheminots


On l’aura compris, l’occasion était trop belle. Au prix d’un glissement orthographique, je n’ai pas résisté au détournement facile de la réplique célèbre du vagabond, dans un drame de Jean Richepin : « Suis ton destin ! Va chemineau, chemine. » Je le lis comme un encouragement pour les cheminots, avec un o cette fois : à persister dans leurs principes, dans leurs valeurs. Et peut-être à nous montrer le chemin.
Ma tête est remplie de récits, d’anecdotes, d’allusions aux cheminots. A leur histoire, à leur vie rude, à leurs grèves, à leur rôle dans la Résistance. A leurs carrières « aux chemins de fer ». Celle de l’un de mes oncles, par exemple, qui à quatorze ans nourrissait le foyer à grandes pelletées de charbon comme Carette dans la Bête humaine. Et termine aux commandes d’une locomotive électrique. Celle de l’un de mes grand-pères, qui peignait d’élégants filets d’or sur les wagons de voyageurs. Dans ma famille, on est « aux chemins de fer » quand on n’est pas instituteur. Et il y a plus d’un rapport entre les deux : les lignes ferrées ont conquis le territoire et l’ont occupé pour la République, comme le faisait l’école.
Mes origines et mes racines, c’est au début du siècle dernier, celles de familles issues de