mercredi 6 mars 2013

Vent de folie sur le jury du prix Nobel

L’Union européenne, Prix Nobel de la paix ? Mais quelle mouche a bien pu piquer le Comité norvégien ? Certes, en 1951, la réconciliation franco-allemande, scellée au sein de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA), marquait une ferme volonté de tourner (définitivement ?) la page des conflits sur le Vieux Continent.

Un peu de recul
« L’Europe n’a pas été faite, nous avons eu la guerre », affirmait gravement le ministre des affaires étrangères français Robert Schuman, en annonçant la création de la CECA, dans sa célèbre déclaration du 9 mai 1950. Cette histoire est d’ailleurs aujourd’hui enseignée dans les écoles, un peu sur le ton des récits mythologiques consacrés aux origines d’un groupe humain ou d’un pays.
Cependant,

lundi 4 mars 2013

LE NUMERO 103 EST PARU


Retrouvez le tout dernier Anjou Laïque avec au sommaire :

- Les primaires en politique
- Le protectionnisme n'est pas l'autarcie
- L'école publique renaît à Endrezé
- Portrait : Nicole Glémet
- Le théatre du Champ de Bataille
- Pénurie à l'université
- Le planning familial défend le mariage pour tous
- Les conseils de la librairie Contact

Minables !

Villared Belkacem, Ministre, se contorsionne pour expliquer que des tennismen Tsonga et Gasquet ont été décorés de l'Ordre du Mérite, alors qu'ils sont domiciliés en Suisse. « il y a une différence entre les gens qui choisissent d'aller habiter quelque part (noter le quelque part...) et les mauvais citoyens qui s'exilent pour éviter d'apporter leur contribution au juste effort en période de crise ».

On approuve le projet d'exclure les anciens Présidents de la République du Conseil Constitutionnel : il n'ont aucune qualité de juriste qui le justifierait. Mais pourquoi ne pas exclure les Giscard, Chirac et Sarkosy ? Auraient-ils besoin de jetons de présence pour vivre ? Ou alors notre Président, très « jambon blanc », ne voudrait-il pas fâcher la droite ?

Le Ministre du Budget souhaitait prolonger d'au moins 5 ans l'exonération de droits de succession sur les immeubles situés en Corse. (et cela depuis plus de deux siècles) Motif de Cahuzac, la multiplicité des indivisions ! Mais le Conseil Constitutionnel ne l'a pas admis...

samedi 2 mars 2013

Initiation à l'informatique ou conditionnement du citoyen ?

La ville d'Angers annonce fièrement sur son site internet qu'elle a commencé à acquérir des tablettes iPad pour en équiper progressivement toutes ses écoles. Si l'on en croit les auteurs de l'article, c'est le choix d'un outil moderne, fiable, pérenne et incontournable. Et si au contraire il s'agissait là d'une erreur monumentale et fondamentale quant à la place de l'informatique à l'école ?
Jetons un voile pudique sur l'éthique de ce choix (on sait désormais que le succès économique de l'entreprise Apple est basé sur des conditions de travail dignes du Moyen-Âge dans les usines Foxconn en Chine qui fabriquent ses produits, et que Apple fait partie des ces multinationales qui réussissent à échapper presque totalement à l'impôt dans notre pays), et

vendredi 1 mars 2013

le déploiement du mariage civil, à chacune de ses étapes, a suscité de violentes résistances de la part des tenants du mariage religieux


G. Bernheim n'est pas le seul à soutenir cette position : tous les dignitaires religieux sont à peu de chose près sur la même ligne, même s'ils ne la développent pas avec le soin qu'il y apporte. Ils consentent au mariage civil (que au fond ils détestent, à juste titre) tant que ça ne fait pas trop de vagues. Car ce qu'ils savent très bien, c'est que la législation française, en disjoignant mariage civil et mariage religieux depuis 1792, a en réalité fait du mariage civil non seulement un concurrent victorieux du mariage religieux (et cela les prêtres ne l'ont pas encore digéré) mais en a fait aussi, au fur et à mesure de son développement juridique, un contraire du mariage religieux. Mais tant que cela ne se voit pas trop et que les gens restent dans des limites « décentes », tant qu'on peut leur faire croire que le mariage civil est une sorte de

jeudi 28 février 2013

Une (brève) apparition



A Lyon, le 17 novembre, lors de la manifestation contre le mariage pour tous, l'archevêque Philippe Barbarin fit une brève apparition. Contrairement à ses déclarations, elle fut, paraît-il, discrète. Aurait-il fallu, pour se faire remarquer, qu'il se présentât la crosse en l'air ?

mercredi 27 février 2013

Apologie des parlers



La IIIéme République, pour consolider la nation impose la langue dominante déjà officielle depuis François Ier. Le français doit homogénéiser le pays, en faire un seul corps. Est-ce à dire qu'il faut nier des appartenances particulières, au motif que la République est à priori « une et indivisible ».
En 2008 est introduit dans l'article I de la Constitution que « les langues régionales appartiennent à son patrimoine ».
L'unité se concrétise dans l'universalité d'un contrat social respectueux tout à la fois des droits de l'Homme et du citoyen. Ce que résume la formule « liberté, égalité, fraternité ». Dés lors que l’appartenance à une culture particulière ne relève pas d’une appartenance tribale, ne l'emporte pas sur l'appartenance à la collectivité nationale, dés loirs qu'elle ne se présente pas comme exclusive elle est parfaitement recevable.
C'est pourquoi on peut pratiquer une langue autre que le français, à côté, et en plus du français (langue nationale commune). On comprend ainsi l'apprentissage d'une tradition (chaque individu est pétri de traditions multiples, d’ordre social, culturel – linguistique donc – religieuse ou non, et d’abord familiale.
Bref, oublier les langues vernaculaires et leur patois, c'est restreindre la prise en compte de la complexité de chacun.

J.P. Brachet