LES PRÉSIDENTS DE LA RÉPUBLIQUE

DEUXIÈME RÉPUBLIQUE :

Louis Napoléon Bonaparte (1859-1861)

Apparaissait comme le plus républicain des candidats avant qu'il n'organise un coup d'état à son profit. Il fut élu au suffrage universel et essentiellement par les ruraux.

TROISIÈME RÉPUBLIQUE :

Après la chute de l'Empire de Napoléon III, à l'issue de la guerre avec la Prusse, la République est proclamée par des manifestants parisiens.

Adolphe Thiers (1871-1873)

Il a été nommé « Chef du pouvoir exécutif de la France ». Un tiers économiquement libéral, un tiers ultra réactionnaires (il réprima dans le sang la Commune de Paris en 1871, un tiers républicains. Il fut renversé par une majorité parlementaire royaliste.

Mac Mahon (1873-1879)

On mesure son intelligence politique lorsqu'il s'écria
« que d'eau, que d'eau » devant le spectacle des inondations....

Entre temps une Constitution (1875) a été établie et proclame définitivement la République. La République est fondée sur la séparation du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif qui a la prééminence. Le Président est élu par les deux chambres (députés et sénateurs)

Jules Grevy (1879-1887)

Républicain lui. Il est devenu célèbre grâce à son gendre qui profitant du poste de beau-papa avait organisé un trafic de remise de la Légion d'Honneur.

Marie-François Sadi Carnot (1887-1895)

Dans la tourmente politique (le scandale de Panama, le Boulangisme, des attentats anarchistes) . Il est d'ailleurs assassiné par un anarchiste.

Casimir Perier (1894-1895)

Homme d'affaires. Il s'oppose à un projet de séparation de l’Église et de l’Etat et est contraint à démission

Félix Faure (1895-1899)

Rendu célèbre par sa mort dans les bras de sa maîtresse du moment.

Emile Loubet (1899-1906)

Multiplia les fonctions : député, sénateur, Président du Conseil, Président de la République.

Armand Fallières (1906-1913)

Multiplia lui aussi les fonctions 

Raymond Poincaré (1913-1920)

Dit « poing carré », compte tenu de son intransigeance .

Paul Deschanel (1920 - 7 mois 18 février – 20 septembre 1920) avant l'Hôpital psychiatrique

Alexandre Millerand (1920-1924)

Venu de la gauche, il fut contraint de démissionner par le Cartel des gauches que dominaient les radicaux.

Gaston Doumergue (1924-1931)

Radsoc type.

Paul Doumer (1931-1932)

Radsoc type.

Albert Lebrun (1932-1940)

Il s'effaça avec complaisances devant Pétain.

Philippe Pétain (1940-1944)

Une honte de l'histoire de France

QUATRIÈME RÉPUBLIQUE :

Renouvelle à peu de chose près la Troisième République. Le Sénat est dissous et réduis à un rôle secondaire par rapport à la Chambre des Députés

Vincent Auriol (1947-1954)

Un socialiste cassoulet (mi-fayot-mi-saucisse)

René Coty (1954-1959)

Un préposé à une présidence qui se résume à l'inauguration d'exposition, avant qu'il ne s'efface complaisamment devant De Gaulle

CINQUIÈME RÉPUBLIQUE :

Mutation majeure

L' essentiel du pouvoir est entre les mains du pouvoir exécutif. Le Président est désormais élu au suffrage universel.

Charles De Gaulle (1959-1969)

« Je » A partir de son mandat, le président de la République devient le patron de l’État et de la Nation. Le Premier Ministre n'est qu'un « collaborateur ». Sauveur de l'honneur français en 1940, il se présente en 1958 comme un nouveau sauveur face à un État embourbé dans la guerre d'Algérie.

Alain Poher (1969-1974 : intérim « pouët pouët » du 28/4 au 20/6 et du 2/4 au 19/5/1974)

Georges Pompidou (1969-1974)

Un président technocratique à poigne sous un air « madré »

Valérie Giscard d’Estaing (1974-1981)

Il a l'art de chuinter politiquement et sociétalement 

François Mitterrand (1981-1995)

Élu par la gauche, il s'est laissé flotter vers la droite.

Jacques Chirac (1995-2007)

Pour lui, « les promesses n'engagent que ceux qui y croient »....

Nicolas Sarkozy (2007-2012)

On lui doit la belle formule « casse toi pauvre con ». Une présidence au service de la Finance.

François Hollande (2012-2016)

Un Président p'tete ben qu'oui (à la Finance) p'tete ben qu'non (au social).