Depuis un ou deux mois, la presse locale se fait
régulièrement l'écho de l'agitation qui gagne le microcosme politique angevin à
l'approche des élections municipales du printemps 2013.
D'un coté l'un se déclare « surpris » d'un
appel l'implorant d'être candidat, l'autre hésite puis se déclare vouloir être,
excusez du peu, « l'épine dorsale » des municipales.
Les seconds couteaux rivalisent avec leurs chefs de
file, se chamaillent, annoncent un changement de camp ou tiennent des propos contradictoires
en attendant de voir comment le vent va tourner.
De l'autre coté les déçus de la succession, privés
de primaires hésitent à se lancer et sur la direction à prendre.
Quant aux alliances envisagées , c'est la bouteille
à l'encre : centre droit ? Centre gauche ? Gauche centre ? Droite gauche ?
Bref, nous voilà jusqu'au cou dans la lutte des
places et des clans.
Et tout ce beau monde ne dit pas un mot de ce qui
peut ou pas les rassembler ou les diviser en terme de projet politique, de
programme il n'est jamais question, un seul d'entre eux se risquant à proposer
de « renouveler le bénévolat » (sic).
Plus surprenant encore, personne pour évoquer la
diète financière à laquelle vont être soumises les collectivités territoriales
avec une diminution des dotations d'Etat de 4,5 milliards en 2014 et 2015.
Pas un mot non plus sur les projets de loi relatifs
à l'Acte III de la décentralisation qui pourtant réforment profondément les
modes de fonctionnement des collectivités territoriales et leurs relations.
Sans parler des effets de la crise que subissent les
angevines et angevins.
Affligeant spectacle.
Quel taux d'abstention lors de ces prochaines
élections municipales ?
J. L. G.
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