vendredi 30 novembre 2012

DEVINETTE



Qui, d’après vous, s’est rendu au Vatican pour la canonisation de J. Berthieu (missionnaire chargé de christianiser des villages de Madagascar) après être allé à Troyes pour la béatification du père Louis Brisson ?
Perdu ! Ce n’est pas Nicolas  Sarkozy. C’est Manuel Valls.
La France n’est pas la fille aînée de l’Eglise, c’est une République laïque, déclarait son parti le 1 mai 2011.

jeudi 29 novembre 2012

La laïcité selon Manuel Valls



En septembre dernier, inaugurant la mosquée de Strasbourg, l'actif et fringant ministre de l'Intérieur, s'est dit attaché à la spécificité du droit local en Alsace-Moselle, droit qui autorise le financement des cultes par les collectivités  et l'enseignement du catéchisme à l'école publique.
Dieu merci, comme il pourrait dire, il n'est pas ministre de l'Education nationale; s'il l'était on pourrait craindre qu'il affirme la spécificité du Choletais, à savoir qu'il rejoigne le Président du Conseil Général pour affirmer la primauté de l'enseignement privé à Beaupréau.

mercredi 28 novembre 2012

TELECHARGEZ LE NUMERO 101



Le numéro 102 de l'Anjou Laïque venant juste de sortir, vous pouvez télécharger le N°101 gratuitement en cliquant sur le lien ce dessous.
Bonne lecture



LE NUMERO 102 EST PARU


Retrouvez le tout dernier Anjou Laïque avec au sommaire :

- Les rythmes scolaires
- L'Université Populaire de Mûrs-Erigné
- L'inégal accès à la contraception
- Portrait : Gaston Soyer
- Le printemps tunisien
- Les délires de Nono

vendredi 23 novembre 2012

Abolition de la prostitution



La ministre des Droits des  femmes, Najat Vallaud-Belkacem, a ouvert le débat en remettant sur le métier le projet d'abolition de la prostitution qu'avait initié, dans le précédent gouvernement, Roselyne Bachelot. Jean Goblet se fait l'avocat de deux thèses. Deux points de vue furent déjà exposés dans le numéro 99.



Est-on propriétaire de son corps ?
Le projet d'abolition de la prostitution relance le débat.
  
C'est à moi, le gamin qui dans la cour de l'école maternelle défend son sac de billes est le symbole de l'attachement d'une grande partie de l'espèce humaine à la propriété. Sacro-sainte propriété, ils ne sont pas nombreux ceux qui  partagent l'opinion de Proudhon : La propriété c 'est le vol. Mon bien, mes biens sont considérés comme

mercredi 14 novembre 2012

conférence-débat : Les constituantes en France et ailleurs


Invitation des amis du Monde Diplomatique, de la fédération des œuvres laïques, de l'association "Pour une constituante".

Une conférence-débat

Les constituantes en France et ailleurs.

Avec Florence Gauthier,
université Paris 7 historienne des révolutions des droits de l’homme et du citoyen du XVIIIe siècle[1]


Le vendredi 23 novembre à 20h 30
salle Davier, 5 bld Daviers, Angers

Le peuple souverain a choisi un nouveau président de la République, mais a-t-il vraiment pu choisir une nouvelle politique ? Dés le premier tour, beaucoup de suffrages exprimés visent plus à voter contre un candidat que pour un programme. C'est le fameux vote utile. Le deuxième tour est encore plus marqué par ce vote contre.
Le scrutin majoritaire à deux tours pour les élections des député(e)s induit le même comportement chez

samedi 30 juin 2012

Les conseils de Contact


Profanation; Jussi Adler-Olsen; Albin Michel
Je vous avais déjà parlé de Miséricorde, le premier volume de cette série. Dans Profanation, nous retrouvons le duo Môrk/Assad qui repartent sur une affaire non résolue remontant à quinze ans. Le duo se transforme en trio avec l'arrivée de Rose, secrétaire dont aucun service ne veut dans le commissariat. Cette enquête oscille entre un milieu très argenté, des esclaves et deux SDF.Très bonne intrigue.
Martine

La comtesse de Ricotta – Milena AGUS – Ed Liana Levi
Un palais délabré sur les hauteurs de Cagliari. Ici vivent trois sœurs, seuls témoins d’une gloire passée dont il ne reste que leurs trois modestes appartements, le reste ayant été vendu à différents propriétaires. Aucune n’est vraiment satisfaite de son sort : Noemi l’aînée parce qu’elle voudrait restaurer le palais et cherche en vain l’amour, Maddalena parce qu’elle et son mari ne peuvent avoir d’enfants malgré tous leurs efforts ( !!), et la « comtesse de ricotta » parce qu’elle ne supporte pas que d’autres soient malheureux, parce que son fils est rejeté par les autres enfants, parce qu’elle casse tout ce qu’elle touche, parce qu’elle n’arrive pas à se faire obéir par ses élèves…
En fait, comme souvent chez Milena Agus, les trois sœurs ne paraissent pas en phase avec leur époque, elles sont trop excentriques, elles sont en perpétuel décalage. La grande affaire de leur vie, c’est de trouver l’homme idéal, mais évidemment, on comprend bien que c’est difficile.
Et pourtant, tout espoir n’est pas perdu… !

L’histoire ainsi racontée peut paraitre grave et triste et pourtant le récit ressemble à un conte. Il faut se laisser porter par la petite musique si particulière de Milena Agus, son style si désinvolte, son humour, sa sensualité, ses personnages si peu ordinaires et finalement si attendrissants, et on referme le livre le sourire aux lèvres, encore imprégné de la lumière de la Sardaigne.
 Marie-Paule