Aujourd’hui, c’est le cent cinquantième anniversaire de la Commune de Paris que l’on ne célèbrera pas, ni ne commémorera, car ce n’est pas le lieu ici, sauf à se souvenir que pour la seconde fois en France et en termes clairs et nets, elle a proclamé la séparation de l’Etat de l’Eglise catholique concordataire par un décret du 3 avril 1871 dont voici les termes :
Considérant que le premier des principes de la République française est la liberté ;
Considérant que la liberté de conscience est la première des libertés ;
Considérant que le budget des cultes est contraire au principe, puisqu’il impose les citoyens contre leur propre foi ;
Considérant, en fait, que le clergé a été le complice des crimes de la monarchie contre la liberté,
ART. 1er. L’Eglise est séparée de l’Etat.